C’était hier, mercredi 16 janvier, la sortie en France du très attendu Django Unchained. Le dernier film de
Quentin Tarantino nous emmène deux ans avant la guerre de Sécession, en pleine
traite des Noirs.
Deux heures
quarante pendant lesquelles on est embarqué par Christoph Waltz, chasseur de
primes, qui libère dès les premières minutes l’esclave Django, magistralement
interprété par Jamie Foxx. Les deux vont alors se mettent en quête de retrouver
la femme de Django aux mains du puissant Calvin Candie, un Leonardo Di Caprio raciste
et psychopathe.
N’oublions
pas Samuel L. Jackson, probablement le personnage le plus surprenant du film,
puisqu’il incarne un domestique qui hait les noirs.
Le film a reçu le Golden Globes du meilleur scénario et Christoph
Waltz a remporté le prix du meilleur second rôle. Mais finalement, l’acteur
bouscule l’écran au point de quasiment prendre la place de personnage
principal.
Avec ce
film, Quentin Tarantino signe une œuvre sanglante et drôle comme lui seul sait les faire. Les litres de sang
et les slow motion nous font sourire tellement la patte du réalisateur y est présente.
On se laisse donc volontiers embarquer dans ces sublimes paysages de l’Amérique,
rythmé par une bande son déjà mythique.
Django
Unchained est un western. Le réalisateur reprend parfaitement les codes du
genre : la frénésie des armes à feu et les longues balades à cheval nous
replonge dans le cinéma classique. Mais, c’est aussi une histoire d’amour sur
fond d’esclavagisme avec des scènes de torture et des répliques cinglantes. Tarantino
use d’une grande violence pour aborder un sujet finalement peu traité dans l’histoire
du cinéma américain. Mention pour la scène où deux esclaves se
battent jusqu’à la mort devant deux bourgeois au coin du feu, on y mesure la
force et la puissance du cinéma de Tarantino.
Le film
avait déjà fait un beau démarrage mercredi 16 à 14 heures puisqu’il enregistrait presque 5 000
entrées dans les salles parisiennes.
A presque
cinquante ans, Quentin Tarantino a parfaitement réussi son pari, certains osent
même dire qu’il est plus réfléchis et moins infantile. On lui souhaite en tous
cas de ne jamais s’arrêter de faire de si beaux films.
Justine Fontaine
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