vendredi 23 décembre 2011

Le chocolat dans tous ses éclats






Du 9 au 11 Décembre 2011 se déroulait le Salon du Chocolat. Plus de 70 exposants ont participé à ce rassemblement de gourmands au Centre de Congrès de la Cité Internationale de Lyon. Xiquipilli proposait du thé au chocolat, Richard Sève vendait des tablettes en forme de buste d’homme, Bouillet Chocolatier avait réalisé des rouges à lèvres au chocolat, etc.




La capitale mondiale de la gastronomie a fait découvrir le chocolat sous toutes ses formes et ses couleurs. Des animations étaient proposées pour rythmer la visite : Coupe du Monde de la Pâtisserie, cours de pâtisserie et pour les plus petits, un spectacle de Guignol et une initiation à la cuisine.




Mais bien sur, l’évènement le plus bluffant était certainement le défilé de robes en chocolat.

Cette année, le défilé, en partenariat avec la fête des lumières, était sur le thème de « La Voie Chocolatée »
Bien sur, macarons, pâtes à tartiner, mousses au chocolat et chocolats chauds étaient aussi au rendez-vous. Un régal pour les papilles et pour les yeux à quelques jours de Noël.

Lou.

lundi 12 décembre 2011

Zen attitude au Parti Pirate lyonnais



Gwendoline Desliens et Damien Clauzel seront les deux candidats du Parti Pirate aux législatives dans le Rhône. Comment le « PP » se prépare-t-il à l'abordage de ses élections (perdues d'avance?).


Depuis 2008, le Parti Pirate à Lyon dénombre 29 inscrits sur la liste de diffusion. Les autres vont et viennent au fil des assemblés. En général, ce sont plutôt des jeunes, étudiants, CSP+... avec une moyenne d'âge de 28 ans. Les Pirates lyonnais sont lucides ; ils savent qu'ils ne gagneront pas les élections. Damien déclare être « zen » pour aborder ces élections. Pour sa part, Gwendoline affirme : « Je mettrais de côté mes études pour me mettre au service des personnes de ma circonscription, développant les moyens de me contacter. Savoir vraiment qui je représente et ce qu'ils veulent. Au niveau de l'assemblée, je crois que la première fois, je vais sûrement sommer les autres députés de travailler en silence, de cesser de faire claquer leurs tablettes et/ou hurler quand un autre élu parle, bref, d'arrêter de nous foutre la honte devant la France entière. »

Pour l'instant, le Parti se prépare tranquillement. En organisant des « apéros » peu formels, les membres du PP affinent leur programme et les flyers, produisent des compte rendus, discutent et échangent des idées. Leur maître mot est « se faire plaisir ». Ils ont une approche souple de l'organisation et souhaitent faire de la politique autrement. Ce qui, selon Damien, attire des personnes qui ne se seraient jamais intéressées à la politique en temps normal, mais qui dans le PP, voient une manière de faire de la politique « noblement ».
Les militants lyonnais ne se contraignent pas. Pas de réunion politique ni de gros événements mais seulement des déplacements ponctuels, des distributions de tracts, d'autocollants ou de T shirts. Le but est vraiment de se faire connaître du grand public. C'est pourquoi ne pas être élu leur importe peu, ils veulent déjà assoir leur crédibilité. De plus, ils pensent que même avec un résultat autour de 1%, d'autres partis s'intéresseront à eux et seront alors prêts à les écouter et considérer avec intérêt leurs idées. Ils ne se lancent pas dans les guerres de partis et sont prêt à travailler avec des élus, quelque soit leur appartenance politique, s'ils sont intéressés par une de leurs propositions.

Lorsque Damien parle du programme du PP pour les élections, c'est la notion de Données ouvertes qui ressort dans tous les thèmes abordés. Qu'il s'agisse du projet d'amélioration des transports, de transparence des administrations, de la qualité de l'air, tous découlent des Données ouvertes (Open Data). Le PP travaille aujourd'hui sur un projet de gratuité des transports à Lyon, déjà mis en place dans plusieurs villes européennes. A première vue, projet irréalisable et utopiste. Mais pour le Parti Pirate, en supprimant les guichets, les billetteries, les portails de sécurité, les contrôleurs etc, ce budget pourrait être déplacé dans la présence humaine. Et si TCL mettait à disposition de tous, ses données sur les affluences, la clientèle de ses services etc, de nombreuses études pourraient alors être réalisées et permettraient d'étudier plus en profondeur ce projet de gratuité des transports. Mais actuellement, pas de groupe établi ne travaille dessus à Lyon. Cette proposition d'Open Data s'appuie sur toutes les données « coincées » dans les administrations (bans de mariage, taux de particules de pollution dans l'air etc), en découle le programme du PP dans une optique de « rapprochement entre élus et citoyens ».

Lors de leur rencontre avec d'autres partis, les membres du Parti Pirate ont été déçus par le Front de Gauche lyonnais qui au moment du lancement du parti, a seulement abordé des discussions autour de la retraite et de la santé et rien sur le numérique. En revanche, des élus tels que Romain Blachier (7ème arrondissement) et Thierry Mouillac (6ème) ont été très réceptifs aux idées du PP et commencent à mettre en place des discussions dans leurs conseils municipaux.
En résumé, le Parti Pirate lyonnais privilégie des propositions pour des projets très ciblés pour cause de budget restreint (budget qui s'appuie sur les dons et l'autofinancement) et favorise une action de dialogue, d'information et de mise en relation des entreprises avec les administrations. Au jour d'aujourd'hui, ils préparent et accompagnent leurs élus à convaincre et justifier leur projets.

Justine FONTAINE




https://rhone-alpes.partipirate.org/ (Parti Pirate rhône alpin)
http://partipirate.org/blog/index.php (Parti Pirate français)
Le PP national sur Twitter : https://twitter.com/#!/PartiPirate Rhône-Alpes : https://twitter.com/#!/PartiPirateRA


dimanche 4 décembre 2011

L'art de Démoudre



 
Dimanche 27 novembre, à Gonfreville l'Orcher, avait lieu la séance de clôture du festival « Du Grain à Démoudre ». Plus qu'une remise de prix, elle marquait avec émotion la fin d'une semaine chargée pour les membres de l'association qui animait l'Espace culturel de la Pointe de Caux. Tous agés entre douze et vingt-cinq ans, ces jeunes cinéphiles font vivre le projet depuis maintenant 12 ans : chaque année pendant une semaine ils proposent de nombreux débats et ateliers d'initiation accompagnés d'un large choix de films diffusés avec une thématique commune - cette année : l'ombre et la lumière.  
L'incontournable du festival : la compétition de longs métrages. Sur cinq films présélectionnés par l'association, trois jury délibèrent, pour trois prix bien distincts.

  
Les jurys :
- Le jury des jeunes cinéphiles, composé de huit jeunes passionnés de cinéma venus de toute la France, âgés de 19 à 25 ans, chargé de remettre son prix du Meilleur Long Métrage.
- Le jury des jeunes scénaristes, composé des cinq lauréats d'un concours de scénario précédant chaque année le festival, chargé de remettre le prix du Meilleur Scénario. 
- Le Grand Jury, chargé de remettre son prix du Meilleur Long Métrage. Cette année il était composé de Carlo Brandt (comédien), Gilles Charmant (réalisateur et scénariste), Jean-Jacques Jauffret (réalisateur), Youri Deschamps (rédacteur en chef de la revue Éclipses), Jean Claude Guézenec (educateur), François Négret (comédien), Rémy Chevrin (chef opérateur) et Maryse Bunel (journaliste).  



Les films primés : 
« Atmen » de Karl Marcovics : 
Autriche, fiction, 2011, couleur, 1h30
« Roman Kogler, 19 ans, a déjà purgé la moitié de sa peine dans un centre de détention pour mineurs et pourrait être libéré sur parole. Il a cependant peu de chances : il n’a aucune famille et ne s’adapte pas en société. Après de nombreuses tentatives, il trouve un travail de réinsertion à la morgue de Vienne. Un jour, il tombe sur le cadavre d’une femme qui porte son nom de famille. Même s’il découvre vite que ce n’est pas sa mère, Roman part alors à la recherche de son passé et de sa mère. » (Site du Grain à Demoudre) 
Prix du meilleur Long Métrage des jeunes cinéphiles. 
Prix du meilleur Scénario. 

« Silver Forest » de Christine Repond : 
Allemagne, Suisse, fiction, 2010, couleur, 1h25 
« Sascha, est un ado rebelle qui vit avec sa mère célibataire dans un village traditionaliste. Pour gagner un peu d’argent de poche, il travaille dans la forêt. Un jour il trouve un petit cottage où se tiennent des meetings néo-nazi. Sascha commence bientôt à être impliqué dans des affaires qui ne vont pas lui faire du bien. » (Site du Grain à Démoudre) 
Prix du meilleur Long Métrage du Grand jury. 




Cette année le festival était du 20 au 27 novembre 2011, avec plusieurs nouveautés telles qu'un ciné-concert, joué par le groupe Zenzile. Le bilan révèle 600 spectateurs de plus que l'an dernier. Un rassemblement qui prend de l'ampleur d'année en année. D'ici trois ans, la manifestation devrait gagner le Havre, c'est en tout cas ce qu’espère le tout nouveau coprésident de l'association Baptiste Clugéry.

Photos de Marion Baudesson
C.R.P.

vendredi 2 décembre 2011

Journée de lutte mondiale contre le Sida

A l'occasion de la journée de lutte mondiale contre le Sida, le 1er décembre. Nous nous sommes interessées aux centres de dépistages à Lyon. Un infirmier du Cidag à la Croix Rousse a accepté de répondre à quelques questions.

- Y a-t-il de plus en plus de personnes qui font le test du VIH ?


- C’est assez stable, c'est-à-dire que tous les ans sur les deux centres de Lyon, la Croix Rousse et Edouard Herriot, environ 7000 personnes se font dépister. Les chiffres augmentent pas mais ne baissent pas. Dans la majorité des cas, ce sont des personnes de moins de 30ans.

- Pensez vous que les gens sont plus conscients des risques au fil des ans ?

- Les risques du Sida se sont des choses que les gens, en général, connaissent. Maintenant es ce que les gens ont conscience qu’il faut faire un test de dépistage dès qu’ils ont pris un risque, c’est moins sur.

- Le nombre de personnes séropositives augmente t'il au fil des ans ?

- Il est stable. Depuis 3/4ans, il y a environ 7000 nouveaux cas par an. Mais on estime entre 40 000 et 50 000, le nombre de personnes qui sont porteuses du VIH sans le savoir.

- Beaucoup de personnes ne viennent pas chercher leurs résultats ?

- Environ une personne sur dix. Soit parce qu’ils ont peur, soit parce qu’ils connaissent déjà leurs résultats.

- Comment gérez-vous les réactions lors d’un résultat positif ?

- C’est tout un travail, comme toute maladie grave, il faut prendre le temps. Quand on sait qu’un résultat est positif, on prévoit du temps pour rester disponible auprès de la personne. On souvent dans un premier temps, on ne va pas la bombarder d’informations cette personne, car elle ne sera pas en mesure de les entendre.

- Pensez-vous que les campagnes de préventions sont utiles ?

- Oui, surtout la dernière qui a été faite qui incite au dépistage. Cependant, il faudrait qu’elles soient plus ciblées, par exemple pour les homosexuels, les toxicomanes …

- Combien un test de dépistage coûte t-il à l’hôpital ?

- Le test en laboratoire pour le VIH coûte 40€ mais il faut compter en plus le personnel, car les personnes qui travaillent au Cidag ne sont pas des bénévoles. Ici, on peut recevoir des mineurs sans que les parents soient forcément au courant.

- Quelle est le pourcentage d’hommes et de femmes ?

- Il y a plus d’hommes qui viennent se faire dépister, environ 60% d’hommes pour 40% de femmes.

Julie GOBILLOT
Alexia SAMUEL


Hôpital de la Croix Rousse - CIDAG - Bâtiment D - 1er étage - 103 Grande rue de la Croix Rousse - 69004 Lyon - Tél : 04 26 73 25 84

CHU de Lyon - Hôpital Édouard Herriot - CIDAG - 5 Place d'Arsonval - 69437 Lyon Cedex 03 - Tél : 04 72 11 62 06

http://www.sidaction.org/index.php?

http://www.aides.org/

jeudi 1 décembre 2011

SANTE

Qui dit Décembre dit Noël, cadeaux, chocolat, Père Noel... Mais aussi Grippe, nez qui coule, angine etc.Comment éviter de tomber bêtement malade? Quels sont les gestes préventifs? Un docteur  nous donne les conseils de base pour nous éviter ces petits tracas .




-  Quelles sont les maladies que l'on est susceptible d'attraper le plus souvent en Hiver ?  


Docteur : En général, les maladies que l'on retrouve le plus généralement sont les virus . En effet le froid est propice à leurs développement. Au niveau de la tête cela se manifeste par exemple par les Rhinopharyngites, les Otites, les Sinusites . Au niveau des poumons cela à pour conséquence, les bronchites . Et au niveau du tube digestif on retrouvera les maladies telles que les nausées, les diarrhées, et les fameuses Gastro-entérites.


- Dites moi Docteur comment éviter de tomber malade ? Donnez nous des petits conseils .

Docteur :  Tout d'abord comme tout le monde le sait, bien se protéger du froid ( sourire ) en premier lieu , puis, important , mais il faut faire très attention de ne pas se retrouver en situation de grosse fatigue car la fatigue fait diminuer la force des défenses naturelles . L'hygiène est quelque chose aussi de très important, toujours se laver les mains, faire attention de ne pas trop postillonner ; la transmission des virus se faisant très souvent par voies aériennes.

- Et pour finir comment se soigner quand on tombe malade?

Docteur :  L'adage est maintenant en général bien compris par la population, les antibiotiques n'agissent pas sur les virus, c'est très important de le savoir . N'étant pas efficace sur les virus, les antibiotiques n'ont pas de place dans les maladies de types virales . Ce sera donc principalement du traitement symptomatiques, c'est à dire on ne peut soigner que les signes induits par l'infection virale pour te donner un exemple, quand tu as de la fièvre il faut faire baisser la température en prenant des médicaments de type antalgiques etc etc.


Andry Ratsimanohatra


mercredi 30 novembre 2011

  L’homme qui raconte des blagues plus vite que son ombre                                                                                        
     11h30, Laurent Gerra entre en scène dans les locaux de RTL spécialement affrétés, ce jour,
dans le salon d’honneur de l’hôtel de ville à Lyon. Actuellement en tournée dans toute la
France pour son spectacle : « Laurent Gerra flingue en musique » accompagnée par un Big
Band de 20 musiciens, il répond aux questions de Stephan Bern dans l’émission A La Bonne
Heure.
               « Selon les conseillers d’orientation, j’avais le QI d’une huître »
Questionné sur ses débuts, il nous livre chaleureusement les anecdotes de ses premières
prestations. C’est à cinq ans qu’il commence à se sentir un don pour imiter voix et gestes des
personnalités du show biz’ et des acteurs de série B américaine. Ce qui anime avant tout
l’humoriste c’est la comédie, de partager ce don naturel qu’il possède de faire rire avec pas
grand-chose. On aurait du mal à se le figurer assis au premier rang avec devant lui un cahier
bien tenu. Il confirme : « Assis au fond de la classe, je dissipais mes camarades en imitant les
professeurs » ; « Selon les conseillers d’orientation, j’avais le QI d’une huître » Plutôt adulé
par ses potes que par ses instits, il choisit vite de faire carrière dans le spectacle même s’il
poursuit ses études après le baccalauréat. Pour rassurer ses parents ? Sans doute car ce qui
motive l’artiste c’est plus les cafés-théâtres dans lesquelles il se produit que les cours d’info-com.
Les premiers temps sont durs, l’humoriste peine à se faire entendre dans des salles où
ses vannes sont étouffées par le bruit des couverts. Mais il ne se laisse pas démonter « J’ai
mené ma barque tranquillement, j’ai eu beaucoup de chance en faisant de belle rencontres ».
Monté à Paris pour se lancer de but en blanc dans la comédie il se fait remarquer par son
humour sans vergogne. Après un court passage à l’émission de Ruquier Rien à Cirer il est
remarqué par Michel Drucker qui l’incite à continuer son travail d’écriture. 


                                         « Je travaille en rigolant »

En 1997, il remonte sur scène en compagnie de Virginie Lemoine et tous deux reçoivent le
Molière du meilleur spectacle à sketches. Par la suite il rejoint l’équipe de RTL dans
Elections Matinales animé par Jean-Jacques Peroni qui est encore aujourd’hui le co-auteur de ses spectacles, puis dans Un Doigt Dans l’Actu, l’émission remportera un fort succès. Ayant acquis une nouvelle notoriété, il se lance dans une carrière solo. En 2004, il remonte sur scène avec un nouveau spectacle qui cartonne Laurent Gerra flingue la télé. Ces imitations de Johnny Hallyday et du président Jacques Chirac, ses marques de fabriques, deviennent
rapidement des chef d’oeuvres inépuisables. Mais quand on le questionne sur la clefs de son
succès Laurent Gerra rétorque tout bonnement : « Je travaille en rigolant ». Mais le talent de
Laurent Gerra c’est avant tout d’être capable de rebondir sur tout, de tourner à la dérision les
mornes pages de l’actu et aussi c’est vrai de nous faire rire à des blagues pas toujours drôles.
Nous souhaitons à ce pitre prodigieux de flinguer avec autant d’imagination et pour
longtemps encore le monde d’aujourd’hui.




mardi 29 novembre 2011

Une bonne entente entre Hiver et conduite


Lionel Rousset-Bert, chef d'atelier et garagiste chez Gaudel Ferrari à Limonest, a accepté de répondre à nos questions concernant la meilleure façon d'équiper son véhicule pendant la saison hivernale, les gestes à savoir pour éviter les risques d'accidents et les différences de conduites qu'il peut y avoir d'un véhicule à un autre.


             Quelle est la meilleure manière d'équiper son véhicule durant la saison hivernale ?
Lionel Rousset-Bert : L'idéal serait de pouvoir monter quatre pneus neige pour éviter au maximum les risques de perte de contrôle de son véhicule, cela serait une énorme sécurité. Toutefois la plupart des personnes font installés, par leur garagiste, que deux pneus neige qui vont être posés à la place des deux roues motrices mais ne garantissant pas une sécurité optimale. La pression des pneus doit être la même que pour les pneus d'été et ce qui caractérise ces pneus neige est la composition de la gomme qui est plus tendre et les découpes dans la gomme font en sorte que le pneu "morde" dans la neige. Ils peuvent être installés quand la température extérieure atteint les 7 degrés et que les routes commencent à être glissantes pour pouvoir garder une meilleure adhérence sur la route. Si les pneus neige ne sont plus d'aucune utilité en cas de route non déneigé, les chaînes doivent être installées.


            Comment anticiper les risques ?
L.R-B : Avec les conditions climatiques plus dangereuses durant la saison hivernale, la prudence est de rigueur. Le mot d'ordre est douceur. En cas de perte de contrôle de son véhicule, il faut rester calme, ne pas faire de gestes brusque avec le volant et au niveau des pédales soit en freinant ce qui risque de bloquer les roues, et d'aggraver encore plus la situation, ou alors d'accélérer encore. Les distances de sécurités doivent être plus grandes car on ne conduit pas de la même façon sur une route sèche que sur une route.


            A votre avis, il y a t-il une différence, au niveau de la conduite l'hiver, si on conduit un véhicule ordinaire, par exemple une Clio, et une Ferrari ?
L.R-B : On note une différence fondamentale entre un véhicule du quotidien et une Ferrari. Prenons une Clio par exemple, qui est une voiture à traction ce qui signifie que les roues motrices sont à l'avant du véhicule alors qu'une Ferrari est une voiture à propulsion, il est donc difficile d'avoir de la motricité avec ce genre de voitures. En effet, même sur du plat, les voitures à propulsions ont du mal à se lancer. La deuxième différence à noter se situe au niveau des pneumatiques. Les Ferrari ont des pneus plus large que la plupart des voitures du quotidien. Ce type de pneu ne permettra pas à la voiture d'avancer alors que dans le cas contraire, sur une Clio, les pneus sont plus fin, ils vont pouvoir creuser la neige pour atteindre le bitume et avoir une meilleure adhérence pour une conduite plus sure.



Alexis Dubois

lundi 28 novembre 2011

L’esprit de la Salamandre remis en cause…




La « Justice » s’est-elle plongée dans le Chaos ? Thierry Ehrmann n’aurait pas dit mieux.  En 2012, le sculpteur-plasticien plaidera devant la cour européenne des droits de l’homme pour atteinte « à sa liberté d’expression  et le fait qu’il ne peut être soumis à la seule réglementation du Droit de l’urbanisme. L’expression artistique est un droit national et universel depuis la nuit des temps. »
En effet, depuis la construction de la Demeure du Chaos il y a 12 ans, la mairie de Saint-Romain-au-Mont-d’Or  persiste à  demander une remise en état du bâtiment ce qui aboutirait simplement à la destruction intégrale de la Demeure du Chaos. Mais également les vestiges d’un temple protestant découvert peu de temps après les débuts de la "transformation" de la maison bourgeoise.
Depuis 1999, cette « factory » est devenue incontournable et unique dans le monde, selon la presse internationale. Allant de vidéos japonaises en passant par le New-York Times, le musée n’a jamais cessé de fasciner et de rassembler de plus en plus de personnes venant du monde entier, dépassant la barre des 120 000 visiteurs par an.
Pour sauver son œuvre, Thierry Ehrmann a lancé une pétition permettant de porter ce conflit « hors du commun » devant la justice internationale. Cette pétition continue plus que jamais aujourd’hui. Et il se trouve même qu’un livre intitulé « Honte à vous » est paru et réunit 1 800 témoignages parmi les 130 545 signatures accompagnées de commentaires. Ce livre gratuit a simplement pour but la liberté d’expression qui représente le droit le plus fondamental de notre République selon lui.


L’organe et le domaine de la source.
La demeure du Chaos est accessible à tous et est composée principalement de peintures figuratives, réalistes, des événements tragiques de notre monde. Le plasticien cherche à marquer les « horreurs » et « tragédies » de notre siècle. Immortaliser ce qu’on ne doit pas oublier. Chaque visite nous en fait apprendre d’avantage et nos yeux sont en action permanente, même en dehors de la demeure. On y trouve des portraits tel que Mao et Ben Laden, des voitures calcinées, un hélicoptère écrasé, des traces d’obus et le vide oppressant, comme annonçant la fin du monde.
Un chef d’œuvre engendrant  passions et colères. Son futur reste incertain mais il aura marqué les esprits. La noirceur très présente gêne surement mais quand on pose la question, Thierry Ehrmann nous répond clairement : «quand tu verras la noirceur, réjouis-toi car c’est le début de l’œuvre.. »


Marine D.




Le Bunker de la Demeure du Chaos. 2006



Nutrisco et Extinguo ("Je m'en nourris et je l'éteins"). 2007

LYON CAPITALE, bientôt majeur


Cela fait dix sept ans que ce pionnier de la presse française sur le web a publié son premier numéro. Créé en 1994, Lyon Capitale est initialement un hebdomadaire relatif à la ville de Lyon et à son agglomération.
Filiale du Progrès, puis du groupe April et racheté en 2008 par Fiducial, il devient un magazine mensuel d'informations de quelques 150 pages qui a pour principale caractéristique une inébranlable volonté d'indépendance. En 2009, le directeur de la publication Didier Maïsto prend la décision de refuser "les pages de publicités vantant les mérites des collectivités locales, quelle que soir leur couleur politique" car, questionne-t-il, "comment être crédible en enquêtant, par exemple sur l'utilisation de l'argent public, quand nous même tendrions fébrilement notre sébile aux édiles?" Cette métaphore antique donne le ton, Lyon Capitale tient à sa réputation de journal de l'opposition établie sous l'ancien Premier ministre et maire de Lyon, Raymond Barre. Son caractère engagé agace car il dénonce et rend public des dossiers secrets mêlant finance et politique et mettant en scène (et en cause) des personnalités très influentes de la vie lyonnaise.


Cependant, aucun tabou ne doit échapper à la plume, parfois cruelle, des détenteurs du quatrième pouvoir. Pour ce faire, le groupe a plusieurs cordes à son arc. Afin d'assurer la meilleure et la plus large diffusion des ses sujets, il est présent dans chacun des quatre supports journalistiques: il dispose d'un mensuel, d'un site internet, d'une chaine de télé et d'une fréquence radio. La rédaction quant à elle se compose, entres autres, d'une dizaine de journalistes d'investigation qui font de Lyon Capitale un média d'actualités et d'informations locales complet et diversifié. En voie d'expansion grâce à des investissements, il semble promu à une notoriété certaine. A l'aube de son 18ème anniversaire, c'est tout le malheur qu'on lui souhaite.


Manon Lillo.

dimanche 27 novembre 2011

Libé dans les bureaux de Collomb


Max Armanet, Gérard Collomb et Nicolas Demorrand
 pour la Cérémonie de Clôture dimanche à l'Hôtel de ville

« 3 jours de débats, d'expression et d'échanges » , c'est ce qu'avait promis Libération en installant son Forum à l'Hôtel de Ville de Lyon. Vendredi 25, samedi 26 et dimanche 27 Novembre, des personnalités du monde politique et culturel ont défilé dans les différents salons de l'Hôtel de Ville pour débattre sur le thème Des Nouvelles Frontières. « Crise en Europe », « Révolutions arabes », « Bouleversements sociaux » et « Mutations technologiques » ont guidé les quelques 68 débats animés pour les plus connus par Dominique de Villepin, Daniel Cohn-Bendit, Jean Leonetti, Pascal Nègre, BHL... A noter que le débat avec Bernard-Henry Levy sur l'islamisme et la démocratie en Libye a probablement été le moins constructif. 75 minutes passées à narrer la rencontre entre BHL et Mustafa El-Sagezly, second intervenant du débat. Mais pas UN mot sur le débat initial. La faute principalement à Annette Levy-Willard qui animait le débat et qui n'a fait que relancer la balle de l'un à l'autre par des « Vous êtes d'accord avec ce qu'il vient de dire? » et des grands hochements de tête. Quand est enfin arrivé le moment du débat, il restait 15 minutes, 15 minutes pendant lesquelles deux hommes se sont indignés contre BHL et sa légitimité (lien avec le sujet du débat?) et pendant lesquelles une seule femme a eu la parole, -cousine de Mustafa El-Sagezly- : Objectivité zéro.

Bernard-Henry Levy, Annette Levy Willard, Mustafa El-Sagezly  et son interprète, à l'Opéra

Focus sur le débat « La Grèce sous tutelle européenne », samedi 26 à 09:30, Hôtel de Ville.
En revanche le débat animé par Marc Semo avec Yannis Pretenderis, journaliste grec, Dora Bakoyamis, femme politique grecque et Jean Leonetti, a été beaucoup plus intéressant. Pour D. Bakoyamis, la classe politique grecque a échoué depuis trente ans. Elle souligne qu'en 2008, on déclarait « l'économie va très bien » et ceux qui ont essayé de dire ce qui n'allait pas ont été évincés de la vie politique. Yannis Pretenderis parle du referendum proposé par Papandréou. Il pose la question « Un référendum sur quoi? ». Papandréou a cru qu'il devait faire quelque chose et donc il a sorti son referendum. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel lui ont conseillé la question suivante « Voulez-vous rester dans l'Europe? ». Comment poser cette question à un peuple qui n'a pas choisi d'entrer dans l'Europe? Ce référendum manquait de logique et Papandréou a payé l'erreur de Sarkozy.
Pour Yannis P., il y a un problème de gouvernance économique. Pendant des années, la Banque Centrale Européenne a prêté aux banques à un taux extrêmement faible, lesquelles prêtaient aux États, qui devaient faire face aux déficits, à des taux énormes.
Dora B. dira plus tard qu'à la question « Qui est responsable de la crise en Grèce? », 78% des grecs répondent : « Tous ». Elle remarque également qu'il y a des injustices horribles. Tout d'abord, les classes politiques ne paient pas, elles doivent 120 millions d'euros et continuent d'emprunter. De plus le gouvernement grec est trop nombreux. Il comprends 49 personnes, cela coûte beaucoup trop cher. Ensuite les armateurs ne paient aucun impôt. Face à eux, le gouvernement adopte une politique basée sur « Prendre ce qu'il y a à prendre » car le risque est tel que si le gouvernement menace les armateurs, ils changeraient de drapeau et partiraient pour un autre pays.
Au moment du débat avec le public, un jeune grec prends la parole au nom des « Jeunes grecs à Lyon ». Il s'indigne que Libération, journal de gauche, ait invité deux personnes qui ont « menés à la perte de la Grèce ». Dora B. réponds que si elle a donné son vote de confiance au parti d'extrême droite grec (LAOS) c'est parce qu'il était nécessaire de donner la possibilité d'avoir un gouvernement de coalition. Néanmoins, si personne ne s'inquiète vraiment de la prise de pouvoir du LAOS c'est parce que personne ne prends vraiment au sérieux ses partisans. Y. Pretenderis appuiera cette déclaration.
Le débat s'est conclu sur une opposition optimiste/pessimiste entre Y. Pretenderis qui a déclaré « La Grèce est un pays qui se meurt, rien ne peut se faire en dehors de l'Europe, quelle qu'elle soit ». et D. Bakoyamis : « La Grèce ne meurt pas, elle va s'en sortir. Le peuple n'acceptera pas des hommes politiques qu'il n'aime pas. Il doit savoir ce qui se passe» Et de rajouter que le mot crise vient du grec « crisis » qui signifie jugement.


Justine FONTAINE

25-26-27 Novembre 2011, Lyon

mardi 22 novembre 2011

La somnolence devant l’équipe de France





Ribéry, homme du match, en difficulté au duel avec Eden Hazard
          Cette sensation revient avec récurrence depuis 5 ans lorsque l’on regarde jouer les bleus, le corps qui se raidit et s’installe profondément dans son fauteuil, la bouche baillante… et vient l’heure du plaisir en se dirigeant enfin vers son lit une fois que le coup de sifflet final a retentit si ce n’est pas fait plus tôt. L’équipe de France où l’antichambre de la chambre à coucher pour tous les passionnés de football.

Les deux matchs de cette trêve internationale reflètent bien cette malheureuse constante. La plus petite des victoires contre les Etats-Unis  vendredi (1-0) suivit d’un piètre match nul mardi contre la Belgique (0-0), joués au stade de France. Le système de jeu qui  a été remodelé en 4-2-3-1 contre la Belgique, suite à l’échec du 4-4-2 quelques jours plus tôt, n’aura donné guère plus de satisfactions à Laurent Blanc.  L’équipe parait extrêmement désorganisée sur le plan offensif, même Benzema a paru mal à l’aise et aucun des joueurs ne semblent se comprendre ni se trouver dans leurs déplacements. Ribéry a été élu homme du match pour son activité, mais encore brouillonne et succède à Mathieu Debuchy. Fait symbolique d'une équipe où les performances individuelles sont dans l'ensemble médiocre et où personne n'a su véritablement taper à l'oeil de Blanc.

                 Mais peut importe le système, même s’il semble qu’il soit le plus efficient, dans le fond le problème n’est pas là et il est bien plus profond. Cette équipe n’a pas de jeu collectif, elle n’est dans l’ensemble qu’une somme d’individualités moyennes au niveau international et plus les matches défilent devant nos yeux plus ce constat prend de la valeur.                                                                                                                                                            
On nous rabat inlassablement que l’on a des joueurs de grande classe qui évoluent dans des grands clubs, notamment à l’étranger … Mais en réalité nous en avons seulement deux, Benzema et Lloris. Certes nous avons ici le pied et la tête de notre équipe, mais entre, il n’y a pas d’ossature solide. Abidal est titulaire au Barça mais il est de très loin le plus faible. Ribéry est important au Bayern mais il est cadré dans un effectif qui est talentueux et rodé. De plus, il y évolue dans un climat bien plus sain que celui de Saint Denis où à trop vouloir en faire, il s’y perd. Evra est à peu de choses près dans la même situation que lui, dans une opération rachat qui fait faillite jusque là. Ces mutins de Knysna gengrainent notre corps national, le public n’en veut plus et ils rendent  cette équipe beaucoup moins agréable par leur présence.  Pour le reste, nous avons de bons joueurs de Ligue 1 qui manquent de personnalité lorsqu’ils revêtissent le maillot bleu d’entrée de jeu. A l’image de Marvin Martin et de Loïc Rémy, que l’on peut considérer comme joker puisqu’ils  montrent bien plus quant ils sont utilisés en fin de match.                                                                            A ce sujet, on nous rabat inlassablement que c’est une question d’envie, de « mouiller le maillot », de respect, d’implication… Parce que les joueurs ne chantent pas la marseillaise lors des hymnes nationaux  par    exemple?  Non, il n’ose à peine la fredonner pour certains lorsque la caméra passe devant eux pour qu’on ne les entende pas, puis pour la chanter plus franchement sur un plan plus large. Sur le terrain, on ressent également ce manque de caractère  et la fragilité s’empare de toutes les jambes. Cette équipe manque de leaders, de patron naturel et exemplaire, de guide sur comme en dehors du terrain comme il y en avait par le passé. Pour preuve, Lloris s’impose comme capitaine depuis quelques matches mais par défaut compte tenu de son tempérament introverti. Les joueurs ne prennent pas leur responsabilité et se contente bien souvent de faire tourner la balle latéralement au niveau de la défense, sans chercher à jouer un jeu direct en se projetant vers l’offensive.

                Mais une chose parait hallucinante, c’est avec une série de 17 matches sans défaite que l’équipe de France clôture cette année 2011 mais dans laquelle il ne faudra retenir qu’un seul match référence de l’ère Laurent Blanc, le Bosnie-France du 7 Septembre 2010 (1-3). Série incroyable quant on voit le niveau de jeu minable de l’équipe et à relativiser si l’on prête attention aux adversaires. Le prochain match amical en février en Février 2012 contre l’Allemagne, qui fait figure de favori du prochain Euro avec l’Espagne, risque de marquer la fin de celle-ci et  de faire oublier cette encourageante statistique. Depuis que « le Président » est à la tête de la sélection, rien n’a véritablement changé, l’équipe de France n’a toujours  aucun style, elle renvoie une image toujours lamentable à ses supporters et l’on dresse toujours les mêmes constats. Et sinon, si la dose de somnifère n’a pas suffit durant le match pour s’endormir, écoutez Blanc en conférence de presse derrière.

JPS

lundi 21 novembre 2011

Petibon vers la mélancolie.


                                                                                    

                 Petibon vers la mélancolie.



     Après le succès de son album Rosso, Patricia Petibon, soprano colorature française, a sorti fin octobre un nouveau disque : Melancolía, Il dresse à travers des airs de zarzuela, de chansons populaires espagnoles mais aussi afro-américaines, un portrait de l’Espagne traditionnelle. Le fait que les morceaux de ce disque soient interprétés par une chanteuse lyrique peut au début intriguer, mais Patricia Petibon qui aborde ces derniers avec une sensibilité musicale remarquable réussit dès les premiers instants à faire voyager l’auditeur vers un univers inconnu et mystérieux. « C’est une chanteuse qui est à l’image de sa voix. » affirme Nadège, libraire dans un magasin de musique. « Sa voix respire la jeunesse. Elle est à la fois puissante et lumineuse, aérée. Elle possède une élasticité qui est rare chez les autres chanteuses. »

    Dans son CD, elle nous fait partager sa passion pour la culture espagnole : « dès mon enfance, j’ai été intriguée et fascinée par la culture espagnole »( propos de Patricia Petibon recueillis par Kenneth Chalmers ) et ce part un choix judicieux de l’instrumentation. Les solos de guitare ou l’utilisation des percussions et palmas (battements de mains) évoquent des airs traditionnels de flamenco. La chanteuse de sa voix colorée peint les souvenirs heureux de l’enfance à travers une mélancolie, reflet même de l’Espagne.


  Sybile  Morel


dimanche 20 novembre 2011

Un Noël en vert !



Interrogé sur les cadeaux de Noël de 2011, le directeur de la Grande Récré de Limonest (69)http://www.lagranderecre.fr/les-magasins/en-france/magasin-limonest-42.html Stéphane Burelier a bien voulu nous répondre quant aux questions portant sur les tendances de ce Noël, l’impact que pouvait avoir la crise sur le budget des familles et la période à laquelle se prenait les parents pour acheter les cadeaux à leurs enfants.

            Quelles sont les tendances garçons / filles pour ce Noël ?
Stéphane Burelier : La tendance garçon ce serait vraiment axé sur les toupies de combat (B-blade, Battle Striker, Spin Battle..) et ce phénomène touche toutes les tranches d’âge de 4 à 13ans. Puis on observe aussi un gros regain sur les garages. On constate quand même une très forte baisse du chiffre d’affaires pour le domaine des filles, même si Barbie reste un classique et se vend toujours aussi bien, tout ce qui est univers « mini-fille » est en perte de vitesse. Cette année la tendance fille se porte plus sur l’univers créatif (perles, scrapbooking..). Cette tendance vient des parents qui ne veulent plus acheter des produits éphémères pour leurs filles, des produits à long terme, qui ont une plus longue durée de vie. Sinon plus une tendance générale cette année, sur tout ce qui concerne l’écologie. En effet, le contexte sociétaire influe beaucoup sur le monde du jouet. Exemple : des garages écologiques, beaucoup de produits scientifiques qui ont également un rapport avec l’écologie. Mais également, un renouveau de tous les jouets traditionnels en bois.

            Avez-vous l’impression que les gens achètent moins par rapport aux années précédentes ? En lien avec la crise économique.
S.B : Pas du tout. En fait, la crise économique ne touche pas le monde du jouet. Les parents veulent avant tout « protéger » l’enfant de tous ces problèmes financiers, plus particulièrement quand vient la période de Noël. Si vous voulez, quand le marché du jouet se porte « trop bien», c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas. On constate bien ce phénomène aujourd’hui, car les chiffres de l’année 2011 sont très bons. Excellents même.

            Concernant les achats de Noël, avez-vous plus l’habitude que le gens s’y prennent à l’avance ou non ?
S.B : En fait, maintenant la plupart des familles s’y prennent grand maximum 4 semaines avant le jour de Noël. Ils s’y prennent vraiment à la dernière minute. Avant on était chargé de marchandise vers mi-octobre, maintenant on les reçoit fin novembre, ce qui montre les nouvelles habitudes des Français concernant les achats de Noël.


En clair, quel que soit le sexe de votre enfant, la thématique de ce Noël est basée sur l’écologie et le traditionnel. Maintenant à vos portes monnaies !


Julie Gobillot

Du bling-bling chez H&M

L'enseigne suédoise de prêt à porter est habituée aux collaborations prestigieuses (Sonia Rykiel, Lanvin). C'est au tour de Versace de signer une collection pour H&M. Reste à savoir si la quarantaine de vêtements disponible depuis le 17 novembre sont "portables". On connait l'extravagance de la marque italienne, coupes moulantes et couleurs vives. Pour cette collaboration elle reste fidèle à elle-même. 

  
 

Legging : 29,95€
     
Une partie de la collection a pour thème les tropiques,palmiers, et paysages paradisiaques.
Mais qui oserait se promener dans la rue avec un pantalon motif crocodiles ? La plupart des pièces
flirtent avec le mauvais gout, mini veste léopard bleu, robe noire avec d’énormes cœurs roses.
C’est d’ailleurs l’avis de la plupart des clientes du magasin. La collection capsule
est loin de faire l’unanimité, Sophie 25 ans estime que les vêtements sont « kitsch et impossible à porter
même pour les fêtes ». Juliette, étudiante salue « l’originalité » et trouve certaines robes 
« sympas mais malheureusement trop chères ».

 
Veste : 129 €










Les  pièces qui sortent positivement du lot par leurs élégances sont les chaussures. Simples, et en cuir elles ont pour le coup un prix que l’on peut dire raisonnable : 99€. Reste à savoir marcher avec 15 centimètres de talons aiguilles …
    Chaussures : 99€


L'esprit Rock de Donatella Versace apparait avec le mélange de clous et de cuir. Mais la plupart des vestes et robes de cette partie de la collection ne  sont déjà plus disponibles en magasins, dès le lendemain de leurs sorties, victimes de leurs succès. En tout les cas, ce partenariat a fait son effet à en voir la foule qui s’était pressée devant les portes du magasin le jour de la sortie.















Robe : 99 €






Alexia Samuel