lundi 26 novembre 2012

Ces coureurs qui ont lâché Armstrong

Lance Armstrong ne fait plus partie du palmarès du Tour de France. La faute au dopage et à d'anciens coéquipiers que le champion du monde 1993 croyait être des amis très discrets, mais qui se sont révélé être de grands bavards.

Longtemps Lance Armstrong à fait figure d'intouchable dans le peloton, toujours suspecté de dopage mais jamais condamné, le Texan à réussi à gagner 7 tours de France sans être inquiété. Une sérénité et une réussite qu'il devait essentiellement à ses coéquipiers... les « fidèles lieutenants » comme on les appelait à l'époque. Parmi eux, trois se détachent du lot, Tyler Hamilton, un coureur doué mais très fragile qui s'est perdu à son départ de L'U.S Postal. George Hincapie, le garde du corps de Lance dans le peloton, sans doute l’atout le plus fidèle du texan lors de ses 7 victoires. Enfin Floyd Landis, un cycliste qui a su se mettre au service de l'équipe et attendre son heure avant de connaître les sommets puis la dégringolade.

Le livre qui accable Armstrong

Tyler Hamilton est certainement l'homme sans qui Armstrong serait encore sur le toit du cyclisme mondial. Une personne qui, malgré la peur et l'admiration qu'il ressentait vis à vis de son mentor, a réussi à se confier dans un livre, the secret race. Le timide américain y explique tout ce qu'il n'a jamais eu le courage de dire publiquement par le passé. Avec des détails troublants, il décrit des scènes invraisemblables, comme quand il parle du frigo de Lance ou l'EPO trônait à côté du lait et de la viande. Ou bien cette autre situation, le Texan explique avec excitation son plan pour réussir à transporter de l'EPO, substance devenue très contrôlée depuis l'affaire « festina ». Un plan qui suscite l'excitation du champion comme si la perspective d'être l'acteur principal d'un scénario digne de James Bond ou Mission Impossible le ravissait. Hamilton raconte que tout à commencé en 1999 quand Armstrong décida de payer un motard (son nom de code était « motoman ») pour suivre le tour de France en transportant une thermos d'EPO. À l'époque seul trois coureurs sont au courant de l'organisation, Hamilton, Livingston et Armstrong bien sûr.

Quand Armstrong et Hincapie étaient amis
Dans un registre plus sobre, George Hincapie, l'ex meilleur ami de Lance Armstrong reconnaît l'existence et la fréquence du dopage au sein de l'U,S postal. « A la vue des performances des coureurs et des utilisations de produits au plus haut niveau, il n'était pas possible de faire de la compétition sans eux [...] Il est très difficile pour moi d'admettre qu'à un moment de ma carrière j'ai utilisé des produits dopants. » une citation de « Big George » extraite d'un communiqué ou il avoue s'être dopé et,ou il inclut aussi Armstrong dans ces affaires de tricherie. Cependant contrairement à Hamilton il ne le place pas au sommet de la pyramide. Au début de l'été, le quotidien néerlandais DeTelegraaf a révélé que Hincapie, Leipheimer, Vande Velde, Zabriskie auraient obtenu de l’Agence antidopage américaine (USADA) de n'être suspendus qu'en fin de saison contre des témoignages accablant l'ancien champion. Le fidèle lieutenant à donc, malgré son amitié avec Armstrong témoigné contre son ancien frère dans le peloton pour sauver sa saison.

Un des premier à avoir dénoncé les pratiques d'Armstrong à été Floyd Landis. Le vainqueur déchu du tour 2006 à mis au jour les pratiques du texan à la suite de son déclassement du palmarès de l'épreuve en 2008 après avoir été contrôlé positif à la testostérone. Vexé d'avoir été condamné et démasqué, Floyd Landis accuse son ancien coéquipier de dopage. Des accusations qui arrivent le Le 20 mai 2010 dans une interview donnée au Wall Street Journal, Floyd Landis reconnait s'être dopé de façon systématique au cours de sa carrière. Sous les couleurs de l'US Postal tout d'abord, entre 2001 et 2004, puis au sein de l'équipe Phonak de 2005 à 2006. Il met en cause son directeur sportif de l'époque Johan Bruyneel qui l'a familiarisé avec diverses pratiques dopantes, parmi lesquelles la prise d'EPO, de testostérone, d'hormones de croissance et de stéroïdes. Il accuse également en le nommant son ancien coéquipier Lance Armstrong d'avoir lui aussi recouru à ces pratiques. La réponse de l’intéressé est arrivée quelques jours plus tard sur son site internet, «Je ne me suis jamais dopé, et contrairement à mes accusateurs, j’ai été un athlète d’endurance pendant 25 ans sans pic de performance, passé plus de 500 tests de dopage et n’ai jamais été contrôlé positif.», un pic envoyé à Landis qui n'aura connu qu'une seule année au plus haut niveau ce qui lui aura suffit pour se faire épingler pour dopage.

Un coureur intouchable

Auparavant quelques coureurs s'étaient déjà essayé à refuser de le système mis en place par le natif de Dallas mais ils s'étaient heurtés à la loi du silence alors inévitable dans le milieu. On ne parle cependant que de cyclisme pas de mafia et de règlement de comptes. Ainsi en 2002, lorsque Christian Vandevelde alors membre de l'U.S postal refuse de se doper, Armstrong qui est officieusement le boss de l'équipe ne lui laisse pas le choix s'il veut rester dans le milieu "la seule manière de continuer au sein de l'équipe, c'était d'adhérer pleinement au programme de dopage du docteur Ferrari". En 2004 lorsque l'affaire Ferrari éclate (il était le médecin de l'Américain à l'époque), un français, Christophe Bassons, ose témoigner et s'opposer au leader de la discipline. Son témoignage sera ignoré de tous et le peloton se retournera contre lui. En osant briser la loi du silence, Bassons à sans le vouloir été grillé et délaissé par quasiment tous ses confrères. A l'époque on ne touchait pas au parrain du vélo.


Bastien Buquet

dimanche 18 novembre 2012

La Halle Diagana: Un chef d’œuvre architectural


Inaugurée en grande pompe le week-end dernier, la halle d'athlétisme Stéphane Diagana peut désormais ouvrir ses portes au grand public. Après deux années de travaux, elle devient la troisième salle de France exclusivement dédiée à l'athlétisme. Zoom sur des installations à la pointe de la technologie au cœur de la Duchère à Lyon.

C'est le nouveau bijou du quartier, la grande halle tant attendue est enfin là, et elle occupe plutôt bien le paysage. Un plateau d'athlétisme de 6 400 m² et des tribunes pouvant accueillir jusqu'à 2 000 personnes. De quoi satisfaire tous les athlètes, puisque toutes les disciplines de l'athlétisme pourront y être pratiquées hormis celles des lancers longs (disque, marteau, javelot). Pour cela il a fallu une mobilisation totale des partenaires du projet, le Grand Projet de Ville de la Duchère en première ligne pour financer les 25 millions d'euros nécessaires, avec l'aide de la Ville de Lyon, de la région Rhône-Alpes, du Grand Lyon, du département du Rhône, de l'Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine et du Centre National pour le Développement du Sport.

Mais la halle Stéphane Diagana c'est aussi un chef d'oeuvre architectural  (voir photo) et une installation exemplaire en termes de respect de l'environnement avec 900 m² de panneaux photovoltaiques, un chauffage au bois et une installation solaire thermique pour l'eau chaude. La halle Diagana n'aura pas que vocation à accueillir des compétitions d'athlétisme, elle doit avant tout apporter un dynamisme au quartier en stimulant la pratique du sport. Elle est donc en priorité destinée aux scolaires ( le collège Victor Schoelcher et le lycée La Martinière) mais aussi à tous ceux qui souhaitent se lancer dans l'athlétisme avec le club Lyon Athlé La Duchère, qui propose des groupes d'entraînement le mercredi et en soirée.


La halle Diagana ne se limite pas à la pratique de l'athlétisme, d'autres compétitions pourront y être accueillies (arts martiaux, boxe, gymnastique...). De plus un parvis vient d'être aménagé entre la halle et le stade de foot pour faciliter l'accès au public. C'est un nouveau pas de plus pour le quartier et le grand projet de ville mené jusqu'en 2016.

L'inauguration sur la chaine TLM:

Une vidéo sur les équipements de la halle:

mercredi 14 novembre 2012

Un soutien de taille pour Thierry Rupert !


Environ 1300 spectateurs et de nombreux sportifs lyonnais étaient présents au match de soutien organisé par l’Astroballe. Ce basketteur, âgé de 35 ans, se trouve dans le coma depuis plusieurs mois.

Lors d’un entrainement au mois de mai, Thierry Rupert est victime d’un malaise respiratoire. Une maladie cardiaque importante est détectée chez le joueur. Une trentaine de sélection en équipe de France et dix-huit de carrière dans les clubs de pro A.

Le joueur est tombé dans un profond coma au mois de juillet, faute de donneur pour une greffe du cœur. Un véritable  « combat » se lance entre son épouse Elham et la sécurité sociale qui ne veut pas reconnaitre un accident du travail.



La soirée du mardi 6 novembre c’est transformé en un véritable « talk-show », mêlant plusieurs sportifs lyonnais ! Les basketteurs, à l’initiative de ce match de soutien, étaient très actifs (Jackson, Léon, Foirest , Sy, Sauret, Morlende, Risacher, Jean-Charles, Alter, Ardon) mais aussi les joueurs de l’Olympique Lyonnais (Lopez, Vercoutre et Grenier). Accompagnée des volleyeurs  (Daquin et Chambertin) et des rugbymans (Nallet, Gambetta, Loursac et N’zi)

Le sport lyonnais s’est mobilisé pour venir en aide à la famille du basketteur Thierry Rupert, plongé dans le coma depuis juillet. Football, rugby, volley, hand, et bien sûr basket : de Lisandro à Jackson Richardson, ils ont offert un spectacle inédit mêlant foot et basket dans une Astroballe bien garnie ! Les joueurs se sont divisés en deux équipes portant les noms des enfants de Thierry Rupert, Iliana et Rayan. La totalité des fonds a été reversé à sa famille. La soirée fut un succès total avec  des joueurs très accessible aux fans et un match-spectacle époustouflant !
Les deux équipes.



Portrait de Thierry Rupert...

Ailier de 2.02 mètres, Thierry Rupert est un des joueurs les pus importants de France avec 35 sélections en équipe de France entre 2001 et  2004.
Il a effectué quelques matchs préparatoires à l'Euro de 2001 ainsi qu'au Championnat d’Europe en 2003.
Son palmarès c'est principalement concentré en 2000 avec 3 titres : coupe de France, coupe de Korac et championnats de France.

Ce joueur d'exception a joué dans plusieurs clubs:

  • 1994 - 1997 : Poissy-Chatou (Pro B)
  • 1997 - 1999 : Olympique d'Antibes (Pro A)
  • 1999 - 2000 : CSP Limoges (Pro A)
  • 2000 - 2003 : Paris BR (Pro A)
  • 2003 - 2004 : Strasbourg IG (Pro A)
  • 2004 - 2008 : Pau-Orthez (Pro A)
  • 2008 - 2009 : Chalon-sur-Saône (Pro A)
  • 2009- 2011 :  Le Mans (Pro A)
  • 2011 (sept.-déc.) : Rouen (Pro B)
  • décembre 2011 - 2012 : JDA Dijon (Pro A)

Thierry Rupert à la salle des sports de Dijon.

Marine Drillard

mardi 13 novembre 2012

Sur France 4, mieux vaut louper ça


Avec la naissance de D8, France 4 s'est fait piquer une de ses émissions phares : Touche pas à mon poste (TPMP).

Depuis une semaine, la chaîne propose un nouveau magazine, Faut pas rater ça ! #FPRCF4 pour les initiés. Le programme est animé par Florian Gazan, ancien chroniqueur  de Touche pas à mon poste.

Alors qu’est qu’il ne fallait pas rater ? Et bien, un magazine plutôt raté, une pâle copie version web du pétillant Touche pas à mon poste (ils poussent le vice, jusqu’au nom de l’émission, puisque TPMP a une rubrique intitulée « Ce qu’il ne fallait pas louper »).

L’émission commence avec la vidéo à ne pas rater. Une vidéochoc !  Pour ce genre de « buzz », une bonne rediff’ de Vidéo Gag, fait parfaitement l’affaire.
Et ça continue. Que de LOL et autres FAIL pour ados que l’on aurait pu louper en fait. Dans l’émission du lundi 12 novembre, Florian Gazan et sa joyeuse équipe ("la bande passante" se surnomment-ils) décident de parler du PASSIONANT débat sur la cravate de François Hollande. Alors à gauche ou à droite ? Déjà, on s’en fiche un peu. Et puis ensuite, on aurait peut-être souri si c’était la première fois que l'on en entendait parler. Or, ce débat était plutôt difficile à rater, puisqu’il a été abordé il y a trois mois sur le blog François-tacravate. Le buzz date du mois d’août, quand un étudiant bordelais décide de répertorier les cravates du Président.  Rapidement relayé dans les médias (Le Petit Journal, Le Supplément...) ce sujet LOL était dur à louper.

Les chroniqueurs nous proposent ensuite un reportage HALLUCINANT digne d’une émission de Morandini : Comment les réseaux sociaux influencent-ils la vie privée et les ruptures ? Avec en illustrations…. Justin Bieber et Selena Gomez. LE couple influent, stable et mature. LA source ultime, la référence. Pour sûr, il ne fallait surtout pas rater ça…

Et le must de la copie, c’est surement le « Je zappe, je mate ». Ah non, pardon. Le « On fait tourner ? » Que pensent les chroniqueurs de tel ou tel sujet ? C'est LE moment où ils ont le droit de lever leur pancarte.


Les chroniqueurs se taquinent. La coupe de cheveux, le pull, tout y passe. Bon là il n’y a plus de doute. Cyril Hanouna, où te caches-tu ?

En clair, c’est moyen moins. On a volontiers envie de le rater. Faut pas rater ça est tombé dans le piège des mags de NRJ12  « décryptant » les tweets des stars et autres vidéos choc. La télévision a beaucoup de mal à parler d’internet. Preuve en est que ces programmes télévisés reviennent sans cesse à parler d’eux même ; chacun a son petit quart d’heure dédié aux buzz de la téléréalité (Koh Lanta, Danse avec les stars, Qui veut épouser mon fils, Amazing Race...). 

Comme si internet ne parlait que de télé.

Justine Fontaine

lundi 12 novembre 2012

Les bleus domptent l'Australie

Ce samedi 10 novembre, l'équipe de France de rugby s'est imposée 33 à 6 contre l'Australie, une victoire probante que beaucoup considèrent déjà comme le match référence de l'équipe de Philippe Saint-André.

7 ans et 5 jours que la France n'avait plus battu l'Australie, une bête noire que les Bleus craignaient plus que les Néo-zélandais en personne. Les hommes de Philippe Saint-André ont conjuré le mauvais sort et ce de la plus belle des manière, une victoire probante contre des adversaires pourtant rodés depuis bien longtemps qui sortaient tout juste du "Four Nations".

Wesley Fofana et les bleus avaient à cœur de renverser les Wallabies
Pourtant avant le coup d'envoi les les supporters du XV de France ne se faisaient pas d'illusions quant à la probable issue de la rencontre. Beaucoup se seraient d'ailleurs contenté d'une courte défaite avec une prestation encourageante de leurs protégés. Mais cette équipe qui allait offrir un récital à son public ne se voyait pas terminer le match autrement que victorieuse. Avec une formation remaniée et inédite, Philippe Saint-André a réussi son audacieux pari : créer un groupe soudé, solidaire et performant en une semaine, tout cela en incorporant beaucoup de jeunes à son effectif.

Les attitudes des deux clans étaient déjà bien différentes avant le match, alors que les Australiens discutaient et se promenaient sur le terrain en rigolant, les Français étaient déjà concentrés, les arrières s’exerçant aux coups de pieds. Deux comportements radicalement opposés qui montraient bien, une heure avant le coup d'envoi que les deux équipes n'étaient pas venues dans le même état d'esprit. D'un côté quinze Wallabies en confiance, qui attendent des vacances qui arriveront dans trois semaines, de l'autre des Bleus en plein championnat qui espèrent séduire de nouveau un public resté sur sa fin depuis le dernier tournoi des six nations.

Au moment des hymnes, le stade à pris conscience que ce match allait être spécial, alors que tout le monde chantait à l'unisson la Marseillaise, la caméra s'est arrêtée sur un visage, celui de Yannick Nyanga. Les chaudes larmes du Toulousain se sont alors retrouvées en gros plan sur les écrans géants du Stade de France, peut-être l'image de la soirée. Dans la foulée, c'est son capitaine, Pascal Papé qui est venu le réconforter avec quelques mots rassurants et une tape paternelle. Apparemment les encouragements ont été efficaces tant la performance du troisième ligne a été pleine et convaincante. On retiendra par exemple sa percée toute en puissance au milieu de la seconde période qui aurait pu amener un essai.

Dans ce match, les Bleus ont fait preuve d'une maîtrise totale des basiques du rugby. La mêlée tout d'abord, la première ligne emmenée par Swarzewski à mis au supplice les australiens pendant 80 minutes. Cette phase de jeu à d'ailleurs amené deux essais, le premier par Picamoles, le second de pénalité après une nouvelle démonstration de force des avants tricolores. La touche a aussi été très propre ; souvent visé par le lanceur français, Papé à totalement assumé son rôle dans l'alignement des Bleus en prenant chaque balle avec précision et assurance. Des touches d'ailleurs rapidement déviées pour le demi de mêlée Maxime Machenaud, qui à réussi à dynamiser le jeu tout au long du match.

Si la prestation de l'équipe de France à été aussi complète, c'est aussi grâce au retour de Frédéric Michalak au plus haut niveau. Une performance de haut vol du Toulonnais qui à réussi 100 % de ses tirs aux buts et qui a maîtrisé son adversaire direct Kurtley Beale. Le même Kurtley Beale qu'il à d'ailleurs mystifié avant d'offrir le second essai français à Wesley Fofana. Frédéric Michalak aura d'ailleurs le droit à une ovation à sa sortie, le public du Stade de France scandant son nom pour récompenser celui que l'on espère voir redevenir le "taulier" de la sélection qu'il était en 2003.

Enfin Philippe Saint-André pourra aussi être satisfait de la performance défensive de ses protégés, en encaissant seulement six points face à l'Australie, les Bleus réalisent certainement leur match référence sur ce point depuis l'arrivée du nouveau sélectionneur. Toute l'équipe s'est mise au diapason des gros plaqueurs français que sont Picamoles, Papé ou Fofana, qui ont à chaque fois fait reculer les offensives des Australiens avec d'énormes plaquages. Ce qui n'a d'ailleurs pas laissé le public indifférent, en témoignent les applaudissements et les grondements de plaisir à chacun de ces impacts.

Si il devait y avoir un aspect de la rencontre à changer, ce serait sans doute l'absence des français lors des cinq minutes suivant la dernière pénalité de Parra. Une courte période où l'on a perdu les quinze guerriers que l'on voyait jusque là. On a plutôt eu l'impression de voir des joueurs absents et endormis, subissant les assauts adverses. Un passage à vide heureusement sans conséquences, puisqu'il s'achèvera par le refus d'un essai des Wallabies après le recours à la vidéo de l'arbitre Nigel Owens. Pas de quoi ternir cependant la performance de la France, qui signe là sans aucun doute son meilleur match depuis la finale de la coupe du monde 2011. Une performance à confirmer samedi (17/11) à Lille contre L'Argentine, une équipe qui connait la France par cœur et qui reste sur une victoire convaincante contre le Pays de Galles.

A noter que, pour terminer la soirée sur une note sympathique le speaker à donné son micro quelques instants au capitaine australien Nathan Sharpe dont la carrière va s'achever à la fin de cette tournée d'automne. L'illustre deuxième ligne à tenu à féliciter l'équipe de France pour sa prestation avant d'être applaudit par tout le stade y compris ses coéquipiers et ses adversaires. Une manière de saluer la carrière d'un grand joueur qui ne rechaussera donc plus les crampons sur les terrains de l'hexagone.



Bastien Buquet

mardi 6 novembre 2012

Un film populaire sur la machine à écrire ? C'est Populaire!


Décidément, le cinéma Pathé Bellecour ne s'arrête plus! Après la remarquée avant-première de "Nous York" il y a quelques jours ; c'était au tour de Populaire, le premier film de Régis Roinsard.

Lundi soir, la salle était comble pour découvrir ce long métrage qui nous plonge dans les années 50. 

En quelques mots : 1958. Les femmes veulent être secrétaires pour être modernes. Rose Pamphyl (Déborah François Les tribulations d'une caissière, Le premier jour du reste de ta vie) est l'une d'entre elles. Elle quitte son petit village normand pour Lisieux où elle est embauchée dans un cabinet d'assurance, dirigé par Louis Echard (Romain Duris, et oui Mesdemoiselles!). Immédiatement, celui-ci se rend compte du talent de Rose pour taper à la machine. Il se met alors en tête de l’entraîner pour les championnats de vitesse dactylographique.




A Bellecour, Régis Roinsard est donc venu accompagné de son héroïne et du scénariste lyonnais Romain Compingt. L'occasion pour eux de se prêter au jeu des questions/réponses ; devant un public -certes pas tout jeune- ravi d'avoir fait un tour dans le passé. 





Régis Roinsard et Déborah François
Régis Roinsard confie qu'il a vécu un "conte de fée". Le producteur Alain Attal (Polisse, Ne Le Dis A Personne) a été immédiatement séduit par le scénario. Il ajoute qu'il y a eu "un vrai coup de coeur pour ce projet. Tous les financiers ont kiffé!"
Régis Roinsard est un perfectionniste. Il a choisi chacun de ses 1500 figurants. Il a également sélectionné les voitures d'épôque une par une, en choisissant les bonnes couleurs, qu'elles ne soient pas trop propres...

Comment avoir tourné au pied de la Tour Eiffel?
Déborah François répond : "C'est très rapide. Il y a beaucoup de répétitions pour une prise. Et puis on répond aux passants que "non non ce n'est pas Romain Duris!" "

Comment avoir eu l'idée d'un film autour de la machine écrire ?
Grâce à un documentaire qui retrace la vie de l'appareil. Régis Roinsard a été inspiré par une séquence de 30 secondes sur les championnats de vitesse dactylographique.







Et enfin, que prépare-t-il ?
Régis Roinsard reste évasif. "Quelque chose avec des costumes, des chapeaux, des flingues et des chevaux..." Nous n'en saurons pas plus.

Rendez-vous déjà dans les salles le 28 novembre pour la sortie de Populaire.

Justine Fontaine

Du beau monde à la Duchère

Evènement ce vendredi avec l'inauguration de la halle d'athlétisme Stéphane Diagana qui sera d'ailleurs présent tout comme la plupart des stars françaises d'athlétisme avec la présence du champion olympique au saut à la perche, Renaud Lavillenie ainsi que le sprinter Christophe Lemaitre et de nombreux autres athlètes en action pour l'occasion. Des jeunes du collège Victor Schoeler participeront également à une course de relais sur la toute nouvelle piste pour lancer le spectacle.

Le lendemain la halle ouvrira ses portes gratuitement de 10h à 16h30. Des ateliers pour les grands et les petits accompagnés par les athlètes de l'équipe de France. Le "Collectif Santé Duchère" organisera des animations "santé" avec des bons plans pour mieux manger et bouger à la Duchère ainsi que d'autres associations du quartier. TLM retransmettra l'évènement en direct.

La billetterie sera ouverte ce mercredi de 14h à 19h : 5 euros pour les adultes et 3 euros pour les enfants.
Alors soyez nombreux vendredi 9 novembre à 19h : 4 rue Victor Schoeler 69 009 Lyon.

Thomas Courtade

lundi 5 novembre 2012


« C’est devenu une habitude de fumer du cannabis »



Légalisation ou dépénalisation du cannabis ? Telle est la question qui fait débat de nos jours. Avec une législation en défaveur du cannabis, les français sont les premiers consommateurs d’Europe. Doit-on y voir une forme de manque d’autorité de la part de l’État français, qui n’arrive pas ou peu à endiguer ce trafic, ou alors comme une forme de rébellion de la part des consommateurs ?


« De nos jours, le trafic de cannabis prend de plus en plus d’ampleur. Il devient beaucoup plus dur de lutter contre cette forme de délinquance. Le cannabis se démocratise, autant nous pouvons mettre la main sur de gros trafiquants, mais il est plus dur de stopper les plus petits vendeurs » affirme Jérémy, membre de la gendarmerie nationale.
En effet, les vendeurs, du plus petit au plus grand dealer, encourent tous les mêmes risques. « Il peut s’agir d’un simple rappel à l’ordre et d’une confiscation du produit si la quantité de substance retrouvée est minime. Par ailleurs, si on retrouve sur une personne une quantité assez conséquente de cannabis, il peut être assimilé comme trafiquant, et la peine encourue est de dix ans de prison au maximum et d’une amende pouvant atteindre les 75 000 euros » précise le gendarme. Que ce soient les gros ou petits dealers, ils deviennent de plus en plus gourmands et en veulent toujours plus. C’est en partie cet appât du gain mais aussi de la notoriété qui les conduit à leur perte.


Thomas revendeur explique : « Moi-même j’ai été consommateur et quand j’ai eu l’opportunité de commencer à vendre j’ai réfléchi à deux fois avant de me lancer là-dedans. Je sais pertinemment les risques que j’encours. Le problème c’est qu’il ne faut pas vouloir vendre trop gros au début. Il faut s’assurer des personnes à qui on vend, des personnes que l’on connaît bien généralement, et avoir un carnet d’adresses assez rempli pour pouvoir écouler les stocks. Je ne te cache pas que si j’ai commencé à rentrer dans ce business, c’est essentiellement pour l’argent ». Outre les conséquences juridiques pesant sur la tête des dealers s'ajoute le problème des règlements de comptes dans les cas les plus extrêmes. « Le problème de la violence n’est pas encore très prononcé dans la région où l’on habite. La plupart du temps aucune intervention pour des violences entres dealers n’est à déclarer. Les principaux règlements de compte sont plutôt dans les grandes villes comme Marseille ou Paris » déclare Jérémy.


Les consommateurs eux, toujours plus "addict" se moquent des conséquences de leurs actes, même si ils en ont conscience. « On connaît les risques mais ce n’est pas pour autant que l’on va arrêter. C’est devenu une habitude de fumer du cannabis, c’est un peu comme si on fumait des cigarettes. C’est un jeu perpétuel avec les autorités. Pour le moment j’ai de la chance, je ne me suis jamais fait contrôler » lance Julien. La consommation de cannabis atteint des records en France. Jusqu’où ce trafic va-t-il s’étendre et quels seront les moyens mis en place par le gouvernement, dans les années futures, pour l'endiguer ?


(Les prénoms ont été changés)


Alexis Dubois

vendredi 2 novembre 2012

Bref, ils étaient à Lyon !

Alice David et Kyan Khojandi saluent la foule.
Les fans de la série étaient venus nombreux pour rencontrer les acteurs.

"Dans la vie, au début on naît, à la fin on meurt. Entre les deux, il se passe des trucs, bref c'est l'histoire d'un mec entre les deux..." Le mec, c'est Kyan Khojandi, sa copine Alice David, celui qui réalise, Bruno Muschio et le producteur Harry Tordjman étaient vendredi à la Fnac de Bellecour pour une séance de dédicace à l’occasion de la sortie en DVD de l’intégrale de la série. Les 82 épisodes, les bonus, la bande originale, un livre du making-of,  le tout dans un joli coffret. Bref, c’est LE cadeau de Noël idéal.






« Bref », c’est un premier épisode le 29 août 2011 diffusé sur Canal +. Le succès est quasi immédiat. Après 82 épisodes, l’équipe annonce la fin définitive de la série. Mais ils sont toujours là ! La série a été un vrai tremplin pour la plupart des acteurs. Marla, le plan cul régulier, interprétée par Bérangère Krief, se produit au Grand Point Virgule à Paris quatre soirs par semaine, Kheiron,  le meilleur pote qui parle jamais, est à l’Européen du jeudi au samedi et Alice David, LA fille, a des projets de cinéma.

Dans une interview, accordée au journal Métro, Kyan Khojandi avoue envisager un film adapté de la série : « Cela fait parti de nos projets. Mais on est encore à la phase de concept. On ne se met pas la pression. »




Le coffret intégral sort en blu-ray le 22 novembre.


Michel Denisot entouré de l'équipe de la série



Justine Fontaine

BREF 
Kyan Khojandi sur Twitter