mercredi 30 novembre 2011

  L’homme qui raconte des blagues plus vite que son ombre                                                                                        
     11h30, Laurent Gerra entre en scène dans les locaux de RTL spécialement affrétés, ce jour,
dans le salon d’honneur de l’hôtel de ville à Lyon. Actuellement en tournée dans toute la
France pour son spectacle : « Laurent Gerra flingue en musique » accompagnée par un Big
Band de 20 musiciens, il répond aux questions de Stephan Bern dans l’émission A La Bonne
Heure.
               « Selon les conseillers d’orientation, j’avais le QI d’une huître »
Questionné sur ses débuts, il nous livre chaleureusement les anecdotes de ses premières
prestations. C’est à cinq ans qu’il commence à se sentir un don pour imiter voix et gestes des
personnalités du show biz’ et des acteurs de série B américaine. Ce qui anime avant tout
l’humoriste c’est la comédie, de partager ce don naturel qu’il possède de faire rire avec pas
grand-chose. On aurait du mal à se le figurer assis au premier rang avec devant lui un cahier
bien tenu. Il confirme : « Assis au fond de la classe, je dissipais mes camarades en imitant les
professeurs » ; « Selon les conseillers d’orientation, j’avais le QI d’une huître » Plutôt adulé
par ses potes que par ses instits, il choisit vite de faire carrière dans le spectacle même s’il
poursuit ses études après le baccalauréat. Pour rassurer ses parents ? Sans doute car ce qui
motive l’artiste c’est plus les cafés-théâtres dans lesquelles il se produit que les cours d’info-com.
Les premiers temps sont durs, l’humoriste peine à se faire entendre dans des salles où
ses vannes sont étouffées par le bruit des couverts. Mais il ne se laisse pas démonter « J’ai
mené ma barque tranquillement, j’ai eu beaucoup de chance en faisant de belle rencontres ».
Monté à Paris pour se lancer de but en blanc dans la comédie il se fait remarquer par son
humour sans vergogne. Après un court passage à l’émission de Ruquier Rien à Cirer il est
remarqué par Michel Drucker qui l’incite à continuer son travail d’écriture. 


                                         « Je travaille en rigolant »

En 1997, il remonte sur scène en compagnie de Virginie Lemoine et tous deux reçoivent le
Molière du meilleur spectacle à sketches. Par la suite il rejoint l’équipe de RTL dans
Elections Matinales animé par Jean-Jacques Peroni qui est encore aujourd’hui le co-auteur de ses spectacles, puis dans Un Doigt Dans l’Actu, l’émission remportera un fort succès. Ayant acquis une nouvelle notoriété, il se lance dans une carrière solo. En 2004, il remonte sur scène avec un nouveau spectacle qui cartonne Laurent Gerra flingue la télé. Ces imitations de Johnny Hallyday et du président Jacques Chirac, ses marques de fabriques, deviennent
rapidement des chef d’oeuvres inépuisables. Mais quand on le questionne sur la clefs de son
succès Laurent Gerra rétorque tout bonnement : « Je travaille en rigolant ». Mais le talent de
Laurent Gerra c’est avant tout d’être capable de rebondir sur tout, de tourner à la dérision les
mornes pages de l’actu et aussi c’est vrai de nous faire rire à des blagues pas toujours drôles.
Nous souhaitons à ce pitre prodigieux de flinguer avec autant d’imagination et pour
longtemps encore le monde d’aujourd’hui.




mardi 29 novembre 2011

Une bonne entente entre Hiver et conduite


Lionel Rousset-Bert, chef d'atelier et garagiste chez Gaudel Ferrari à Limonest, a accepté de répondre à nos questions concernant la meilleure façon d'équiper son véhicule pendant la saison hivernale, les gestes à savoir pour éviter les risques d'accidents et les différences de conduites qu'il peut y avoir d'un véhicule à un autre.


             Quelle est la meilleure manière d'équiper son véhicule durant la saison hivernale ?
Lionel Rousset-Bert : L'idéal serait de pouvoir monter quatre pneus neige pour éviter au maximum les risques de perte de contrôle de son véhicule, cela serait une énorme sécurité. Toutefois la plupart des personnes font installés, par leur garagiste, que deux pneus neige qui vont être posés à la place des deux roues motrices mais ne garantissant pas une sécurité optimale. La pression des pneus doit être la même que pour les pneus d'été et ce qui caractérise ces pneus neige est la composition de la gomme qui est plus tendre et les découpes dans la gomme font en sorte que le pneu "morde" dans la neige. Ils peuvent être installés quand la température extérieure atteint les 7 degrés et que les routes commencent à être glissantes pour pouvoir garder une meilleure adhérence sur la route. Si les pneus neige ne sont plus d'aucune utilité en cas de route non déneigé, les chaînes doivent être installées.


            Comment anticiper les risques ?
L.R-B : Avec les conditions climatiques plus dangereuses durant la saison hivernale, la prudence est de rigueur. Le mot d'ordre est douceur. En cas de perte de contrôle de son véhicule, il faut rester calme, ne pas faire de gestes brusque avec le volant et au niveau des pédales soit en freinant ce qui risque de bloquer les roues, et d'aggraver encore plus la situation, ou alors d'accélérer encore. Les distances de sécurités doivent être plus grandes car on ne conduit pas de la même façon sur une route sèche que sur une route.


            A votre avis, il y a t-il une différence, au niveau de la conduite l'hiver, si on conduit un véhicule ordinaire, par exemple une Clio, et une Ferrari ?
L.R-B : On note une différence fondamentale entre un véhicule du quotidien et une Ferrari. Prenons une Clio par exemple, qui est une voiture à traction ce qui signifie que les roues motrices sont à l'avant du véhicule alors qu'une Ferrari est une voiture à propulsion, il est donc difficile d'avoir de la motricité avec ce genre de voitures. En effet, même sur du plat, les voitures à propulsions ont du mal à se lancer. La deuxième différence à noter se situe au niveau des pneumatiques. Les Ferrari ont des pneus plus large que la plupart des voitures du quotidien. Ce type de pneu ne permettra pas à la voiture d'avancer alors que dans le cas contraire, sur une Clio, les pneus sont plus fin, ils vont pouvoir creuser la neige pour atteindre le bitume et avoir une meilleure adhérence pour une conduite plus sure.



Alexis Dubois

lundi 28 novembre 2011

L’esprit de la Salamandre remis en cause…




La « Justice » s’est-elle plongée dans le Chaos ? Thierry Ehrmann n’aurait pas dit mieux.  En 2012, le sculpteur-plasticien plaidera devant la cour européenne des droits de l’homme pour atteinte « à sa liberté d’expression  et le fait qu’il ne peut être soumis à la seule réglementation du Droit de l’urbanisme. L’expression artistique est un droit national et universel depuis la nuit des temps. »
En effet, depuis la construction de la Demeure du Chaos il y a 12 ans, la mairie de Saint-Romain-au-Mont-d’Or  persiste à  demander une remise en état du bâtiment ce qui aboutirait simplement à la destruction intégrale de la Demeure du Chaos. Mais également les vestiges d’un temple protestant découvert peu de temps après les débuts de la "transformation" de la maison bourgeoise.
Depuis 1999, cette « factory » est devenue incontournable et unique dans le monde, selon la presse internationale. Allant de vidéos japonaises en passant par le New-York Times, le musée n’a jamais cessé de fasciner et de rassembler de plus en plus de personnes venant du monde entier, dépassant la barre des 120 000 visiteurs par an.
Pour sauver son œuvre, Thierry Ehrmann a lancé une pétition permettant de porter ce conflit « hors du commun » devant la justice internationale. Cette pétition continue plus que jamais aujourd’hui. Et il se trouve même qu’un livre intitulé « Honte à vous » est paru et réunit 1 800 témoignages parmi les 130 545 signatures accompagnées de commentaires. Ce livre gratuit a simplement pour but la liberté d’expression qui représente le droit le plus fondamental de notre République selon lui.


L’organe et le domaine de la source.
La demeure du Chaos est accessible à tous et est composée principalement de peintures figuratives, réalistes, des événements tragiques de notre monde. Le plasticien cherche à marquer les « horreurs » et « tragédies » de notre siècle. Immortaliser ce qu’on ne doit pas oublier. Chaque visite nous en fait apprendre d’avantage et nos yeux sont en action permanente, même en dehors de la demeure. On y trouve des portraits tel que Mao et Ben Laden, des voitures calcinées, un hélicoptère écrasé, des traces d’obus et le vide oppressant, comme annonçant la fin du monde.
Un chef d’œuvre engendrant  passions et colères. Son futur reste incertain mais il aura marqué les esprits. La noirceur très présente gêne surement mais quand on pose la question, Thierry Ehrmann nous répond clairement : «quand tu verras la noirceur, réjouis-toi car c’est le début de l’œuvre.. »


Marine D.




Le Bunker de la Demeure du Chaos. 2006



Nutrisco et Extinguo ("Je m'en nourris et je l'éteins"). 2007

LYON CAPITALE, bientôt majeur


Cela fait dix sept ans que ce pionnier de la presse française sur le web a publié son premier numéro. Créé en 1994, Lyon Capitale est initialement un hebdomadaire relatif à la ville de Lyon et à son agglomération.
Filiale du Progrès, puis du groupe April et racheté en 2008 par Fiducial, il devient un magazine mensuel d'informations de quelques 150 pages qui a pour principale caractéristique une inébranlable volonté d'indépendance. En 2009, le directeur de la publication Didier Maïsto prend la décision de refuser "les pages de publicités vantant les mérites des collectivités locales, quelle que soir leur couleur politique" car, questionne-t-il, "comment être crédible en enquêtant, par exemple sur l'utilisation de l'argent public, quand nous même tendrions fébrilement notre sébile aux édiles?" Cette métaphore antique donne le ton, Lyon Capitale tient à sa réputation de journal de l'opposition établie sous l'ancien Premier ministre et maire de Lyon, Raymond Barre. Son caractère engagé agace car il dénonce et rend public des dossiers secrets mêlant finance et politique et mettant en scène (et en cause) des personnalités très influentes de la vie lyonnaise.


Cependant, aucun tabou ne doit échapper à la plume, parfois cruelle, des détenteurs du quatrième pouvoir. Pour ce faire, le groupe a plusieurs cordes à son arc. Afin d'assurer la meilleure et la plus large diffusion des ses sujets, il est présent dans chacun des quatre supports journalistiques: il dispose d'un mensuel, d'un site internet, d'une chaine de télé et d'une fréquence radio. La rédaction quant à elle se compose, entres autres, d'une dizaine de journalistes d'investigation qui font de Lyon Capitale un média d'actualités et d'informations locales complet et diversifié. En voie d'expansion grâce à des investissements, il semble promu à une notoriété certaine. A l'aube de son 18ème anniversaire, c'est tout le malheur qu'on lui souhaite.


Manon Lillo.

dimanche 27 novembre 2011

Libé dans les bureaux de Collomb


Max Armanet, Gérard Collomb et Nicolas Demorrand
 pour la Cérémonie de Clôture dimanche à l'Hôtel de ville

« 3 jours de débats, d'expression et d'échanges » , c'est ce qu'avait promis Libération en installant son Forum à l'Hôtel de Ville de Lyon. Vendredi 25, samedi 26 et dimanche 27 Novembre, des personnalités du monde politique et culturel ont défilé dans les différents salons de l'Hôtel de Ville pour débattre sur le thème Des Nouvelles Frontières. « Crise en Europe », « Révolutions arabes », « Bouleversements sociaux » et « Mutations technologiques » ont guidé les quelques 68 débats animés pour les plus connus par Dominique de Villepin, Daniel Cohn-Bendit, Jean Leonetti, Pascal Nègre, BHL... A noter que le débat avec Bernard-Henry Levy sur l'islamisme et la démocratie en Libye a probablement été le moins constructif. 75 minutes passées à narrer la rencontre entre BHL et Mustafa El-Sagezly, second intervenant du débat. Mais pas UN mot sur le débat initial. La faute principalement à Annette Levy-Willard qui animait le débat et qui n'a fait que relancer la balle de l'un à l'autre par des « Vous êtes d'accord avec ce qu'il vient de dire? » et des grands hochements de tête. Quand est enfin arrivé le moment du débat, il restait 15 minutes, 15 minutes pendant lesquelles deux hommes se sont indignés contre BHL et sa légitimité (lien avec le sujet du débat?) et pendant lesquelles une seule femme a eu la parole, -cousine de Mustafa El-Sagezly- : Objectivité zéro.

Bernard-Henry Levy, Annette Levy Willard, Mustafa El-Sagezly  et son interprète, à l'Opéra

Focus sur le débat « La Grèce sous tutelle européenne », samedi 26 à 09:30, Hôtel de Ville.
En revanche le débat animé par Marc Semo avec Yannis Pretenderis, journaliste grec, Dora Bakoyamis, femme politique grecque et Jean Leonetti, a été beaucoup plus intéressant. Pour D. Bakoyamis, la classe politique grecque a échoué depuis trente ans. Elle souligne qu'en 2008, on déclarait « l'économie va très bien » et ceux qui ont essayé de dire ce qui n'allait pas ont été évincés de la vie politique. Yannis Pretenderis parle du referendum proposé par Papandréou. Il pose la question « Un référendum sur quoi? ». Papandréou a cru qu'il devait faire quelque chose et donc il a sorti son referendum. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel lui ont conseillé la question suivante « Voulez-vous rester dans l'Europe? ». Comment poser cette question à un peuple qui n'a pas choisi d'entrer dans l'Europe? Ce référendum manquait de logique et Papandréou a payé l'erreur de Sarkozy.
Pour Yannis P., il y a un problème de gouvernance économique. Pendant des années, la Banque Centrale Européenne a prêté aux banques à un taux extrêmement faible, lesquelles prêtaient aux États, qui devaient faire face aux déficits, à des taux énormes.
Dora B. dira plus tard qu'à la question « Qui est responsable de la crise en Grèce? », 78% des grecs répondent : « Tous ». Elle remarque également qu'il y a des injustices horribles. Tout d'abord, les classes politiques ne paient pas, elles doivent 120 millions d'euros et continuent d'emprunter. De plus le gouvernement grec est trop nombreux. Il comprends 49 personnes, cela coûte beaucoup trop cher. Ensuite les armateurs ne paient aucun impôt. Face à eux, le gouvernement adopte une politique basée sur « Prendre ce qu'il y a à prendre » car le risque est tel que si le gouvernement menace les armateurs, ils changeraient de drapeau et partiraient pour un autre pays.
Au moment du débat avec le public, un jeune grec prends la parole au nom des « Jeunes grecs à Lyon ». Il s'indigne que Libération, journal de gauche, ait invité deux personnes qui ont « menés à la perte de la Grèce ». Dora B. réponds que si elle a donné son vote de confiance au parti d'extrême droite grec (LAOS) c'est parce qu'il était nécessaire de donner la possibilité d'avoir un gouvernement de coalition. Néanmoins, si personne ne s'inquiète vraiment de la prise de pouvoir du LAOS c'est parce que personne ne prends vraiment au sérieux ses partisans. Y. Pretenderis appuiera cette déclaration.
Le débat s'est conclu sur une opposition optimiste/pessimiste entre Y. Pretenderis qui a déclaré « La Grèce est un pays qui se meurt, rien ne peut se faire en dehors de l'Europe, quelle qu'elle soit ». et D. Bakoyamis : « La Grèce ne meurt pas, elle va s'en sortir. Le peuple n'acceptera pas des hommes politiques qu'il n'aime pas. Il doit savoir ce qui se passe» Et de rajouter que le mot crise vient du grec « crisis » qui signifie jugement.


Justine FONTAINE

25-26-27 Novembre 2011, Lyon

mardi 22 novembre 2011

La somnolence devant l’équipe de France





Ribéry, homme du match, en difficulté au duel avec Eden Hazard
          Cette sensation revient avec récurrence depuis 5 ans lorsque l’on regarde jouer les bleus, le corps qui se raidit et s’installe profondément dans son fauteuil, la bouche baillante… et vient l’heure du plaisir en se dirigeant enfin vers son lit une fois que le coup de sifflet final a retentit si ce n’est pas fait plus tôt. L’équipe de France où l’antichambre de la chambre à coucher pour tous les passionnés de football.

Les deux matchs de cette trêve internationale reflètent bien cette malheureuse constante. La plus petite des victoires contre les Etats-Unis  vendredi (1-0) suivit d’un piètre match nul mardi contre la Belgique (0-0), joués au stade de France. Le système de jeu qui  a été remodelé en 4-2-3-1 contre la Belgique, suite à l’échec du 4-4-2 quelques jours plus tôt, n’aura donné guère plus de satisfactions à Laurent Blanc.  L’équipe parait extrêmement désorganisée sur le plan offensif, même Benzema a paru mal à l’aise et aucun des joueurs ne semblent se comprendre ni se trouver dans leurs déplacements. Ribéry a été élu homme du match pour son activité, mais encore brouillonne et succède à Mathieu Debuchy. Fait symbolique d'une équipe où les performances individuelles sont dans l'ensemble médiocre et où personne n'a su véritablement taper à l'oeil de Blanc.

                 Mais peut importe le système, même s’il semble qu’il soit le plus efficient, dans le fond le problème n’est pas là et il est bien plus profond. Cette équipe n’a pas de jeu collectif, elle n’est dans l’ensemble qu’une somme d’individualités moyennes au niveau international et plus les matches défilent devant nos yeux plus ce constat prend de la valeur.                                                                                                                                                            
On nous rabat inlassablement que l’on a des joueurs de grande classe qui évoluent dans des grands clubs, notamment à l’étranger … Mais en réalité nous en avons seulement deux, Benzema et Lloris. Certes nous avons ici le pied et la tête de notre équipe, mais entre, il n’y a pas d’ossature solide. Abidal est titulaire au Barça mais il est de très loin le plus faible. Ribéry est important au Bayern mais il est cadré dans un effectif qui est talentueux et rodé. De plus, il y évolue dans un climat bien plus sain que celui de Saint Denis où à trop vouloir en faire, il s’y perd. Evra est à peu de choses près dans la même situation que lui, dans une opération rachat qui fait faillite jusque là. Ces mutins de Knysna gengrainent notre corps national, le public n’en veut plus et ils rendent  cette équipe beaucoup moins agréable par leur présence.  Pour le reste, nous avons de bons joueurs de Ligue 1 qui manquent de personnalité lorsqu’ils revêtissent le maillot bleu d’entrée de jeu. A l’image de Marvin Martin et de Loïc Rémy, que l’on peut considérer comme joker puisqu’ils  montrent bien plus quant ils sont utilisés en fin de match.                                                                            A ce sujet, on nous rabat inlassablement que c’est une question d’envie, de « mouiller le maillot », de respect, d’implication… Parce que les joueurs ne chantent pas la marseillaise lors des hymnes nationaux  par    exemple?  Non, il n’ose à peine la fredonner pour certains lorsque la caméra passe devant eux pour qu’on ne les entende pas, puis pour la chanter plus franchement sur un plan plus large. Sur le terrain, on ressent également ce manque de caractère  et la fragilité s’empare de toutes les jambes. Cette équipe manque de leaders, de patron naturel et exemplaire, de guide sur comme en dehors du terrain comme il y en avait par le passé. Pour preuve, Lloris s’impose comme capitaine depuis quelques matches mais par défaut compte tenu de son tempérament introverti. Les joueurs ne prennent pas leur responsabilité et se contente bien souvent de faire tourner la balle latéralement au niveau de la défense, sans chercher à jouer un jeu direct en se projetant vers l’offensive.

                Mais une chose parait hallucinante, c’est avec une série de 17 matches sans défaite que l’équipe de France clôture cette année 2011 mais dans laquelle il ne faudra retenir qu’un seul match référence de l’ère Laurent Blanc, le Bosnie-France du 7 Septembre 2010 (1-3). Série incroyable quant on voit le niveau de jeu minable de l’équipe et à relativiser si l’on prête attention aux adversaires. Le prochain match amical en février en Février 2012 contre l’Allemagne, qui fait figure de favori du prochain Euro avec l’Espagne, risque de marquer la fin de celle-ci et  de faire oublier cette encourageante statistique. Depuis que « le Président » est à la tête de la sélection, rien n’a véritablement changé, l’équipe de France n’a toujours  aucun style, elle renvoie une image toujours lamentable à ses supporters et l’on dresse toujours les mêmes constats. Et sinon, si la dose de somnifère n’a pas suffit durant le match pour s’endormir, écoutez Blanc en conférence de presse derrière.

JPS

lundi 21 novembre 2011

Petibon vers la mélancolie.


                                                                                    

                 Petibon vers la mélancolie.



     Après le succès de son album Rosso, Patricia Petibon, soprano colorature française, a sorti fin octobre un nouveau disque : Melancolía, Il dresse à travers des airs de zarzuela, de chansons populaires espagnoles mais aussi afro-américaines, un portrait de l’Espagne traditionnelle. Le fait que les morceaux de ce disque soient interprétés par une chanteuse lyrique peut au début intriguer, mais Patricia Petibon qui aborde ces derniers avec une sensibilité musicale remarquable réussit dès les premiers instants à faire voyager l’auditeur vers un univers inconnu et mystérieux. « C’est une chanteuse qui est à l’image de sa voix. » affirme Nadège, libraire dans un magasin de musique. « Sa voix respire la jeunesse. Elle est à la fois puissante et lumineuse, aérée. Elle possède une élasticité qui est rare chez les autres chanteuses. »

    Dans son CD, elle nous fait partager sa passion pour la culture espagnole : « dès mon enfance, j’ai été intriguée et fascinée par la culture espagnole »( propos de Patricia Petibon recueillis par Kenneth Chalmers ) et ce part un choix judicieux de l’instrumentation. Les solos de guitare ou l’utilisation des percussions et palmas (battements de mains) évoquent des airs traditionnels de flamenco. La chanteuse de sa voix colorée peint les souvenirs heureux de l’enfance à travers une mélancolie, reflet même de l’Espagne.


  Sybile  Morel


dimanche 20 novembre 2011

Un Noël en vert !



Interrogé sur les cadeaux de Noël de 2011, le directeur de la Grande Récré de Limonest (69)http://www.lagranderecre.fr/les-magasins/en-france/magasin-limonest-42.html Stéphane Burelier a bien voulu nous répondre quant aux questions portant sur les tendances de ce Noël, l’impact que pouvait avoir la crise sur le budget des familles et la période à laquelle se prenait les parents pour acheter les cadeaux à leurs enfants.

            Quelles sont les tendances garçons / filles pour ce Noël ?
Stéphane Burelier : La tendance garçon ce serait vraiment axé sur les toupies de combat (B-blade, Battle Striker, Spin Battle..) et ce phénomène touche toutes les tranches d’âge de 4 à 13ans. Puis on observe aussi un gros regain sur les garages. On constate quand même une très forte baisse du chiffre d’affaires pour le domaine des filles, même si Barbie reste un classique et se vend toujours aussi bien, tout ce qui est univers « mini-fille » est en perte de vitesse. Cette année la tendance fille se porte plus sur l’univers créatif (perles, scrapbooking..). Cette tendance vient des parents qui ne veulent plus acheter des produits éphémères pour leurs filles, des produits à long terme, qui ont une plus longue durée de vie. Sinon plus une tendance générale cette année, sur tout ce qui concerne l’écologie. En effet, le contexte sociétaire influe beaucoup sur le monde du jouet. Exemple : des garages écologiques, beaucoup de produits scientifiques qui ont également un rapport avec l’écologie. Mais également, un renouveau de tous les jouets traditionnels en bois.

            Avez-vous l’impression que les gens achètent moins par rapport aux années précédentes ? En lien avec la crise économique.
S.B : Pas du tout. En fait, la crise économique ne touche pas le monde du jouet. Les parents veulent avant tout « protéger » l’enfant de tous ces problèmes financiers, plus particulièrement quand vient la période de Noël. Si vous voulez, quand le marché du jouet se porte « trop bien», c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas. On constate bien ce phénomène aujourd’hui, car les chiffres de l’année 2011 sont très bons. Excellents même.

            Concernant les achats de Noël, avez-vous plus l’habitude que le gens s’y prennent à l’avance ou non ?
S.B : En fait, maintenant la plupart des familles s’y prennent grand maximum 4 semaines avant le jour de Noël. Ils s’y prennent vraiment à la dernière minute. Avant on était chargé de marchandise vers mi-octobre, maintenant on les reçoit fin novembre, ce qui montre les nouvelles habitudes des Français concernant les achats de Noël.


En clair, quel que soit le sexe de votre enfant, la thématique de ce Noël est basée sur l’écologie et le traditionnel. Maintenant à vos portes monnaies !


Julie Gobillot

Du bling-bling chez H&M

L'enseigne suédoise de prêt à porter est habituée aux collaborations prestigieuses (Sonia Rykiel, Lanvin). C'est au tour de Versace de signer une collection pour H&M. Reste à savoir si la quarantaine de vêtements disponible depuis le 17 novembre sont "portables". On connait l'extravagance de la marque italienne, coupes moulantes et couleurs vives. Pour cette collaboration elle reste fidèle à elle-même. 

  
 

Legging : 29,95€
     
Une partie de la collection a pour thème les tropiques,palmiers, et paysages paradisiaques.
Mais qui oserait se promener dans la rue avec un pantalon motif crocodiles ? La plupart des pièces
flirtent avec le mauvais gout, mini veste léopard bleu, robe noire avec d’énormes cœurs roses.
C’est d’ailleurs l’avis de la plupart des clientes du magasin. La collection capsule
est loin de faire l’unanimité, Sophie 25 ans estime que les vêtements sont « kitsch et impossible à porter
même pour les fêtes ». Juliette, étudiante salue « l’originalité » et trouve certaines robes 
« sympas mais malheureusement trop chères ».

 
Veste : 129 €










Les  pièces qui sortent positivement du lot par leurs élégances sont les chaussures. Simples, et en cuir elles ont pour le coup un prix que l’on peut dire raisonnable : 99€. Reste à savoir marcher avec 15 centimètres de talons aiguilles …
    Chaussures : 99€


L'esprit Rock de Donatella Versace apparait avec le mélange de clous et de cuir. Mais la plupart des vestes et robes de cette partie de la collection ne  sont déjà plus disponibles en magasins, dès le lendemain de leurs sorties, victimes de leurs succès. En tout les cas, ce partenariat a fait son effet à en voir la foule qui s’était pressée devant les portes du magasin le jour de la sortie.















Robe : 99 €






Alexia Samuel

Obama : stop ou encore ?


Barack Obama terminera son mandat en janvier 2013 mais on sait déjà qu’il se représentera. L’actuel président a annoncé cette candidature en avril dernier par le biais d’une vidéo postée sur son site internet
Le prix Nobel de la paix 2009 espère donc continuer sa mission jusqu'en 2018, pour cela il peut s'appuyer sur ses principaux faits d'armes mais le plus dur sera certainement de justifier ses échecs.

L'Irak

Depuis la chute de Saddam Hussein en 2006, la guerre en Irak n'a plus grand intérêt pour les Etats Unis (si l'on considère que le pétrole n'a jamais intéressé la bannière étoilée). Ce conflit qui dure depuis 2003 et qui rassemble l'opinion américaine contre lui va bientôt se terminer puisqu'à la fin de l'année les derniers G.I quitterons le sol irakien pour retrouver leur pays."Je ne suis pas contre toutes les guerres ; je suis simplement contre les guerres idiotes".Citation de Barack Obama
 Cette décision du retrait des troupes est une des premières actions d'Obama en tant que président, ce choix important a d'ailleurs crédibilisé le natif d'Hawaï aux yeux des nombreux sceptiques qui ne voyaient en lui qu'un phénomène de mode ou une image médiatique. En revanche la lutte en Afghanistan est encore d'actualité et l'opinion publique commence (tout comme pour l'Irak) à demander le retrait de l'activité militaire.

" En 2003 lorsque les premiers soldats sont partis en guerre, je soutenais vivement cette action car le 11 septembre 2001 était encore très présent dans ma tête. Aujourd'hui avec le recul je me rends compte que je voulais simplement que les victimes soient vengées ". Richard Nielsen étudiant à l'université de Columbus, 14 ans en 2003.

La mort de Ben Laden

Si Obama est réélu il pourra remercier ce commando de la Navy qui a exécuté Ben Laden le 2 mai 2011. Alors que la chasse à l'homme mené contre le cerveau des attentats des twins towers semblait s'enliser et que sa capture ne semblait plus qu'un vieux rêve inaccessible, un flash info spéciale du président venait surprendre tout le monde. On apprenait alors la mort d'Oussama Ben Laden. "je n'ai jamais été aussi fier d'être américain" nous explique R.Nielsen. Cet évènement a réussi l'exploit de contenter à la fois les démocrates et les républicains, pour la première fois depuis bien longtemps le pays s'est unifié même si certains auraient voulu juger le terroriste.

La crise économique

Cet épisode du mandat de Barack Obama est sans doute le plus délicat, dès 2007 (Bush était alors président) le pays a sombré dans un marasme économique sans précédent depuis les chocs pétroliers du siècle dernier. Des prêts accordés sans garantis dans le domaine de l'immobilier ont largement contribué à cette dégradation des finances et à la déstabilisation du pays. Tout le monde garde en mémoire les image des rues désertes de Cleveland et de Detroit, d'immenses quartiers résidentiels vidés de leurs populations car les propriétaires ont été saisis faute de pouvoir rembourser leurs crédits. Ce portrait de l'Amérique d'en bas, de celle qui ne connaît pas le rêve américain reste un gros point d'interrogation quant à la capacité du président actuel à gérer les affaires intérieures (même si la crise est internationale).
L'autre partie de la crise, qui traite plus de la situation financière de l'Etat et de la stabilité des établissements bancaires n'est pas plus réjouissante pour Obama. Ces dernières années les Etats unis ont vu la faillite de banques ancestrales qui paraissaient pourtant indestructibles, on pense notamment à Lehman Brothers (1850-2008). Autre problème la dégradation de la note américaine sur les marchés, fini le Aaa gage de stabilité, garant de prêts à taux faibles, et d'investissements. 
Cette crise alimente les critiques de la part de l'opposition républicaine qui risque de rappeler sans cesse cette situation pendant la campagne du candidat démocrate.
"je pense qu'avec un autre président le pays irait mieux aujourd'hui, du moins sur un plan économique. En général j'approuve les choix d'Obama mais ici vu de l'intérieur il ne semble être qu'un pantin dans ce monde de la finance. Enfin bon je n'ose pas imaginer cette crise avec bush encore au pouvoir". Richard Nielsen

La sécurité sociale

Dans un pays ou chaque homme peut commencer au bas de l'échelle sociale et progressivement s'élever à la seule force de la sueur (self made man), ne pas réussir  est très mal vu. Le fait d'aider les plus démunis dérange car pour beaucoup : " Si ils sont pauvres c'est uniquement de leur faute". Mais Barack Obama a quand même réussi à créer une protection sociale ou 96% des américains sont couverts par un fond commun d'aide. Une victoire obtenu par le président qui avec la création de cette sécurité sociale à réussi à aller a l'encontre de la culture américaine et du sénat républicain pour défendre son opinion."tout simplement merci Monsieur Obama" nous confie Richard Nielsen en ajoutant qu'il n'y a rien de plus à dire à ce sujet. Mais l'avis de Richard n'est pas partagé par tous les américains, paradoxalement il est possible que cette loi lui fasse perdre une partie de son électorat qui juge ce décret comme une infidélité au valeurs du drapeau.


Obama peut donc se vanter d'avoir réussi à tuer Ben Laden en un peut plus de deux ans là ou Georges W. Bush à échoué en 7 ans, de plus le retrait des troupes militaire de L'Irak joue en sa faveur. En revanche le cas économique américain inquiète et son évolution jusqu'au 6 novembre 2012 (date de la prochaine élection présidentielle) seront très certainement les facteurs principaux qui influenceront les électeurs.  
"Si Obama redresse le pays je voterais pour lui, dans le cas contraire je voterais pour le candidat républicain. Sinon ce serait drôle de voir Herman Cain face à Obama, ce sont deux personnes que tout oppose... sauf la couleur". Richard Nielsen


B.Buquet






Première épicerie sociale étudiante en France


http://www.leprogres.fr/fr/images/502D0833-2C73-4341-98BA-09C8061BC143/LPR_02/la-premiere-epicerie-solidaire-etudiante-ouvre-demain-a-lyon-1.jpg
Depuis le 20 octobre dernier, la première épicerie sociale étudiante est ouverte à Lyon, sur le campus de la Doua à Villeurbanne. Ce nouveau concept, baptisé Agoraé, est issu du projet de la FAGE (fédération des associations générales étudiantes) et mise en place par GAELIS(association étudiante lyonnaise)  pour permettre de répondre à la précarisation croissante des étudiants. En effet environ 1 étudiant sur 5 serait dans une situation précaire aujourd'hui. L'Agoraé est donc un projet visant à atténuer les difficultés rencontrées par un étudiant qui mettent en péril la réussite de ses études.

Cette épicerie doit apporter une aide principalement alimentaire, produits d'hygiène et fournitures scolaires, avec des prix plus abordables qu'en grande surface( 20% de ceux des supermarchés). C 'est aussi un espace aménagé pour les étudiants, un lieu de vie (activités,ateliers) dans le but de créer du lien social et afin de leur éviter la stigmatisation et l'exclusion comme nous l'explique Jilian Chazalette, responsable de l'Agoraé : "le but est de les "intégrer" socialement car leur statut peut les renfermer sur eux-même or nous sommes là pour essayer de créer une mixité sociale entre les étudiants". Des séances de cinéma sont également organisées avec des intervenants afin d'assurer pleinement l'intégration.

Aujourd'hui près de 150 étudiants bénéficient des aides de l'Agoraé. L'inscription est pointue pour éviter l'assistanat, il est nécessaire de remplir un dossier avec déclarations de revenus et entretien avec une assistante sociale, le budget de l'épicerie étant de 50 000 € à l'année, provenant de subventions de la mairie et de la région et de partenaires privés et de l'aide de la banque alimentaire. Le concept devrait s'exporter dans Lyon même avec des antennes à Bron et sur les quais mais aussi au niveau national à Nice, Brest, Lille et Strasbourg dès cette année.

www.fage.org/fr/articles.php?id=131721760611858En cache

Thomas Courtade 
Marine Drillard

















































samedi 12 novembre 2011

Intouchables, le carton de cette fin d'année


Dans la lignée de Nos jours heureux et de Tellement proches, Eric Toledano et Olivier Nakache signent avec Intouchables une comédie française comme on les aime. Avec déjà plus de 2 millions d'entrées pour 2 semaines d'exploitation, le film fait concurrence à la super-production de Spielberg, Tintin et le secret de la licorne
Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison (Omar Sy) se retrouve embauché pour s’occuper d’un riche tétraplégique, Philipe (François Cluzet). Driss va sortir Philipe de sa bulle dorée pour qu’il puisse enfin « respirer ». Une belle amitié va alors naitre entre les deux hommes, le film réussit avec justesse cette rencontre entre deux milieux que tout oppose.
Quad Productions


Le risque avec un thème aussi lourd que le handicap est de tomber dans le pathos ou des gags trop lourds. Mais Intouchables trouve le juste milieu entre humour et émotion. Porté par un duo d’acteurs attachants, Intouchables livre une histoire touchante sur fond comique en évitant les clichés. 

Alexia Samuel

vendredi 11 novembre 2011

Un Zola à New-York


« Il serait fort. Il n'allait pas perdre la tête. Il allait être... Il se permit l'expression... un Maître de l'Univers. »
Sherman McCoy avait tout. Numéro un chez Pierce&Pierce à Wall Street, appartement à 3 millions de dollars sur Park Avenue, épouse mondaine décoratrice, Campbell, sa fille et une sublime maitresse.
Dans un New York où le maire doit redorer sa réputation face à une révolte des minorités, où un journaliste alcoolique doit conserver son travail, Tom Wolfe peint la descente aux enfers d'un homme blanc qui n'aurait jamais du se perdre dans le Bronx.
Reconnu comme Le roman sur New-York des années 80, Le Bûcher des vanités retrace l'histoire d'un homme qui avait tout et pourtant... Wolfe a débuté comme journaliste pour le New York Herald-Tribune puis est devenu écrivain. Dans un essai paru en 1989, il a expliqué que l'avenir du roman américain se trouvait dans le naturalisme de Zola et que l'écrivain se devait d'être reporter.
C'est avec ces bases que l'on plonge avec trois hommes qui doivent survivre dans ce New York d'argent, de corruption et de sexe. En photographe, Wolfe nous embarque dans ces appartements de Manhattan, dans le tribunal correctionnel du Bronx, dans les bureaux de Pierce&Pierce, dans la rédaction du City Light là où on « ne considère pas les épouses prestigieuses à moins qu'elles ne trompent leurs maris », dans la Banque des Faveurs et dans la  cavité  d'un homme déchu et rejeté au rang de raciste et d'assassin.
Wolfe avait parfaitement anticipé le système d'aujourd'hui puisque cette histoire n'est pas sans rappeler la descente aux enfers récente de DSK. Cet homme qui avait tout et qui s'est retrouvé piégé une fois pour toutes entre la presse cruelle internationale et le système pénale américain sans pitié.Justine Fontaine

Le Bûcher des vanités de Tom Wolfe, traduit de l'américain par Benjamin Legrand, Le Livre de Poche, 920p., 8,50€

Les "Experts" et la Serbie en ligne de mire

       2011 aura encore été haute en émotion pour le handball français. En janvier, les experts remportaient à nouveau les championnats du monde, en Suède. Cette finale face au Danemark était encore plus passionnante que toutes celles que l'équipe de France avait disputées jusqu'à présent.
Mais l'objectif de cette fin d'année est de se concentrer sur les Championnats d'Europe qui se joueront en Serbie du 15 au 29 janvier 2012. C'est dans cette optique que l'effectif français s'est retrouvé début novembre en stage pour deux rencontres amicales face à la Slovaquie. Un rassemblement marqué par les absences de Nikola Karabatic et Michael Guigou notamment. 
 
Un premier match difficile pour les champions du monde, avec à la clef une défaite surprise 30-28, face aux joueurs slovaques. Certes l'effectif n'était pas au complet à cause de blessures, mais il y avait bien mieux à faire face aux visiteurs sur-motivés. Un match pris à la légère par les experts, qui provoque ainsi leur première défaite depuis janvier 2010. Le goût de la défaite, une sensation que les Bleus n 'avaient pas ressentis depuis un bon moment, 2007 plus précisément.
 
Pour la deuxième rencontre, les bleus avaient à cœur de réussir une grande performance pour se faire pardonner et par la même occasion, se rassurer. Les handballeurs français souhaitent conclurent ce stage sur une bonne note. Chose faite après soixante minutes de domination, victoire 37-18. 
 
Un bilan qui reste positif si on se réfère au deuxième match. Quant au premier, il est à oublier le plus rapidement possible, mais servira tout de même de leçon aux joueurs français.
Il reste encore deux rencontres de préparation face à la Norvège en janvier avant de se retrouver face aux grands d'Europe en Serbie. Il va donc falloir attendre janvier pour revoir les experts briller.

Thibaut Duponchel.

mercredi 9 novembre 2011

Alice Cooper perd la tête ?





Alice Cooper et sa troupe ont donné, dimanche 6 Novembre, une superbe prestation à la Halle Tony Garnier de Lyon.
Le concert, issu de la tournée « No More Mister Nice Guy », a commencé à 20h tapantes et a duré 1h30. 1h30 de gros riffs tirés des tréfonds les plus glauques de la musique et de spectacle intense,1h30 ça valait la peine ! Devant un décor de toiles d’araignées et de poupées zombies le groupe a joué du gros son.  De « No more mister nice guy »(évidemment) à « Hey Stoopid » en passant par « School’s out » Vincent Furnier, alias Alice Cooper, nous a chanté ses plus grands titres avec une énergie presque diabolique pour un homme de 63ans. La mise en scène était comme toujours très travaillée. Entre les solos des guitaristes, les transformations d’Alice Cooper en zombies et ses nombreux changement de costumes, on avait pas le temps de s’ennuyer. Arborant tantôt un costume immaculé et un chapeau haut de forme, tantôt une chemise souillée de sang, le maitre du hard rock spectaculaire a une fois de plus fait vivre son monde à travers son concert. Il est même allé jusqu’à orchestrer son propre guillotiner, aidé de deux bourreaux encagoulés.  Les guitaristes enchainant les riffs, le batteur-majorette jonglant avec ses baguettes, et Alice Cooper dans une super forme, tout était presque trop beau pour être vrais.
Lou.