Lionel Rousset-Bert, chef d'atelier et garagiste chez
Gaudel Ferrari à Limonest, a accepté
de répondre à nos questions concernant la meilleure façon d'équiper son
véhicule pendant la saison hivernale, les gestes à savoir pour éviter les
risques d'accidents et les différences de conduites qu'il peut y avoir d'un
véhicule à un autre.
Lionel Rousset-Bert : L'idéal serait de pouvoir monter quatre pneus neige
pour éviter au maximum les risques de perte de contrôle de son véhicule, cela
serait une énorme sécurité. Toutefois la plupart des personnes font installés,
par leur garagiste, que deux pneus neige qui vont être posés à la place des
deux roues motrices mais ne garantissant pas une sécurité optimale. La pression
des pneus doit être la même que pour les pneus d'été et ce qui caractérise ces
pneus neige est la composition de la gomme qui est plus tendre et les découpes
dans la gomme font en sorte que le pneu "morde" dans la neige. Ils
peuvent être installés quand la température extérieure atteint les 7 degrés et
que les routes commencent à être glissantes pour pouvoir garder une meilleure
adhérence sur la route. Si les pneus neige ne sont plus d'aucune utilité en cas
de route non déneigé, les chaînes doivent être installées.
Comment
anticiper les risques ?
L.R-B :
Avec les conditions climatiques plus dangereuses durant la saison hivernale, la
prudence est de rigueur. Le mot d'ordre est douceur. En cas de perte de
contrôle de son véhicule, il faut rester calme, ne pas faire de gestes brusque
avec le volant et au niveau des pédales soit en freinant ce qui risque de
bloquer les roues, et d'aggraver encore plus la situation, ou alors d'accélérer
encore. Les distances de sécurités doivent être plus grandes car on ne conduit
pas de la même façon sur une route sèche que sur une route.
A
votre avis, il y a t-il une différence, au niveau de la conduite l'hiver, si on
conduit un véhicule ordinaire, par exemple une Clio, et une Ferrari ?
L.R-B :
On note une différence fondamentale entre un véhicule du quotidien et une Ferrari.
Prenons une Clio par exemple, qui est une voiture à traction ce qui signifie
que les roues motrices sont à l'avant du véhicule alors qu'une Ferrari est une
voiture à propulsion, il est donc difficile d'avoir de la motricité avec ce
genre de voitures. En effet, même sur du plat, les voitures à propulsions ont du
mal à se lancer. La deuxième différence à noter se situe au niveau des
pneumatiques. Les Ferrari ont des pneus plus large que la plupart des voitures
du quotidien. Ce type de pneu ne permettra pas à la voiture d'avancer alors que
dans le cas contraire, sur une Clio, les pneus sont plus fin, ils vont pouvoir
creuser la neige pour atteindre le bitume et avoir une meilleure adhérence pour
une conduite plus sure.
Alexis Dubois
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