Ce samedi 10 novembre, l'équipe de France de rugby s'est imposée
33 à 6 contre l'Australie, une victoire probante que beaucoup
considèrent déjà comme le match référence de l'équipe de
Philippe Saint-André.
7 ans et 5 jours que la France n'avait
plus battu l'Australie, une bête noire que les Bleus craignaient
plus que les Néo-zélandais en personne. Les
hommes de Philippe Saint-André ont conjuré le mauvais sort et ce de
la plus belle des manière, une victoire probante contre des
adversaires pourtant rodés depuis bien longtemps qui sortaient tout
juste du "Four Nations".
Wesley Fofana et les bleus avaient à cœur de renverser les Wallabies |
Pourtant avant le coup d'envoi les les
supporters du XV de France ne se faisaient pas d'illusions quant à
la probable issue de la rencontre. Beaucoup se seraient d'ailleurs
contenté d'une courte défaite avec une prestation encourageante de
leurs protégés. Mais cette équipe qui allait offrir un récital à
son public ne se voyait pas terminer le match autrement que
victorieuse. Avec une formation remaniée et inédite, Philippe
Saint-André a réussi son audacieux pari : créer un groupe soudé,
solidaire et performant en une semaine, tout cela en incorporant
beaucoup de jeunes à son effectif.
Les attitudes des deux clans étaient déjà bien différentes avant le match, alors que les Australiens discutaient et se promenaient sur le terrain en rigolant, les Français étaient déjà concentrés, les arrières s’exerçant aux coups de pieds. Deux comportements radicalement opposés qui montraient bien, une heure avant le coup d'envoi que les deux équipes n'étaient pas venues dans le même état d'esprit. D'un côté quinze Wallabies en confiance, qui attendent des vacances qui arriveront dans trois semaines, de l'autre des Bleus en plein championnat qui espèrent séduire de nouveau un public resté sur sa fin depuis le dernier tournoi des six nations.
Les attitudes des deux clans étaient déjà bien différentes avant le match, alors que les Australiens discutaient et se promenaient sur le terrain en rigolant, les Français étaient déjà concentrés, les arrières s’exerçant aux coups de pieds. Deux comportements radicalement opposés qui montraient bien, une heure avant le coup d'envoi que les deux équipes n'étaient pas venues dans le même état d'esprit. D'un côté quinze Wallabies en confiance, qui attendent des vacances qui arriveront dans trois semaines, de l'autre des Bleus en plein championnat qui espèrent séduire de nouveau un public resté sur sa fin depuis le dernier tournoi des six nations.
Au moment des hymnes, le stade à pris
conscience que ce match allait être spécial, alors que tout le
monde chantait à l'unisson la Marseillaise, la caméra s'est arrêtée
sur un visage, celui de Yannick Nyanga. Les chaudes larmes du
Toulousain se sont alors retrouvées en gros plan sur les écrans
géants du Stade de France, peut-être l'image de la soirée. Dans la
foulée, c'est son capitaine, Pascal Papé qui est venu le
réconforter avec quelques mots rassurants
et une tape paternelle. Apparemment les encouragements ont été
efficaces tant la performance du troisième ligne a été pleine et
convaincante. On retiendra par exemple sa percée toute en puissance
au milieu de la seconde période qui aurait pu amener un essai.
Dans ce match, les Bleus ont fait preuve d'une maîtrise totale des basiques du rugby. La mêlée tout d'abord, la première ligne emmenée par Swarzewski à mis au supplice les australiens pendant 80 minutes. Cette phase de jeu à d'ailleurs amené deux essais, le premier par Picamoles, le second de pénalité après une nouvelle démonstration de force des avants tricolores. La touche a aussi été très propre ; souvent visé par le lanceur français, Papé à totalement assumé son rôle dans l'alignement des Bleus en prenant chaque balle avec précision et assurance. Des touches d'ailleurs rapidement déviées pour le demi de mêlée Maxime Machenaud, qui à réussi à dynamiser le jeu tout au long du match.
Dans ce match, les Bleus ont fait preuve d'une maîtrise totale des basiques du rugby. La mêlée tout d'abord, la première ligne emmenée par Swarzewski à mis au supplice les australiens pendant 80 minutes. Cette phase de jeu à d'ailleurs amené deux essais, le premier par Picamoles, le second de pénalité après une nouvelle démonstration de force des avants tricolores. La touche a aussi été très propre ; souvent visé par le lanceur français, Papé à totalement assumé son rôle dans l'alignement des Bleus en prenant chaque balle avec précision et assurance. Des touches d'ailleurs rapidement déviées pour le demi de mêlée Maxime Machenaud, qui à réussi à dynamiser le jeu tout au long du match.
Si la prestation de l'équipe de
France à été aussi complète, c'est aussi grâce au retour de
Frédéric Michalak au plus haut niveau. Une performance de haut vol
du Toulonnais qui à réussi 100 % de ses tirs aux buts et qui a
maîtrisé son adversaire direct Kurtley Beale. Le même Kurtley
Beale qu'il à d'ailleurs mystifié avant d'offrir le second essai
français à Wesley Fofana. Frédéric Michalak aura d'ailleurs le
droit à une ovation à sa sortie, le public du Stade de France
scandant son nom pour récompenser celui que l'on espère voir
redevenir le "taulier" de la sélection qu'il était en 2003.
Enfin Philippe Saint-André pourra
aussi être satisfait de la performance défensive de ses protégés,
en encaissant seulement six points face à l'Australie, les Bleus
réalisent certainement leur match référence sur ce point depuis
l'arrivée du nouveau sélectionneur. Toute l'équipe s'est mise au
diapason des gros plaqueurs français que sont Picamoles, Papé ou
Fofana, qui ont à chaque fois fait reculer les offensives des
Australiens avec d'énormes plaquages. Ce qui n'a d'ailleurs pas
laissé le public indifférent, en témoignent les applaudissements et
les grondements de plaisir à chacun de ces impacts.
Si il devait y avoir un aspect de la
rencontre à changer, ce serait sans doute l'absence des français
lors des cinq minutes suivant la dernière pénalité de Parra. Une
courte période où l'on a perdu les quinze guerriers que l'on voyait
jusque là. On a plutôt eu l'impression de voir des joueurs absents
et endormis, subissant les assauts adverses. Un passage à vide
heureusement sans conséquences, puisqu'il s'achèvera par le refus
d'un essai des Wallabies après le recours à la vidéo de l'arbitre
Nigel Owens. Pas de quoi ternir cependant la performance de la France,
qui signe là sans aucun doute son meilleur match depuis la finale de
la coupe du monde 2011. Une performance à confirmer samedi (17/11) à Lille
contre L'Argentine, une équipe qui connait la France par cœur et
qui reste sur une victoire convaincante contre le Pays de Galles.
A noter que, pour terminer la soirée sur une note
sympathique le speaker à donné son micro quelques instants au
capitaine australien Nathan Sharpe dont la carrière va s'achever à
la fin de cette tournée d'automne. L'illustre deuxième ligne à
tenu à féliciter l'équipe de France pour sa prestation avant
d'être applaudit par tout le stade y compris ses coéquipiers et ses
adversaires. Une manière de saluer la carrière d'un grand joueur
qui ne rechaussera donc plus les crampons sur les terrains de
l'hexagone.
Bastien Buquet
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